Partenariat: Un demi-siècle d’arts vivants fêté à Lausanne

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PartenariatUn demi-siècle d’arts vivants fêté à Lausanne

Le Festival de la Cité, soutenu par la Loterie Romande, retrouve ses dimensions d’avant la pandémie pour son 50e anniversaire. Au moins 100 000 personnes sont attendues.

Des danses africaines revisitées seront aussi présentes sur la scène de bal devant le Gymnase de la Mercerie.

Des danses africaines revisitées seront aussi présentes sur la scène de bal devant le Gymnase de la Mercerie.

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Pour sa 50e édition, le Festival de la Cité de Lausanne qui va se dérouler du 5 au 10 juillet, mène la danse. «L’une des principales nouveautés de cet anniversaire sera l’avènement d’une scène de bal, installée dans la cour du Gymnase de la Mercerie, souligne Carl Ahnebrink, responsable média. Le public est prié de participer!»

Au programme, tous les jours dès 18 h, des pas aussi divers que ceux du rock, des danses underground ou carrément créoles. Mais ne paniquez pas si vous craignez les entrechats. «Le mardi, poursuit le porte-parole, des taxi-dancers vous aideront à maîtriser la valse, le fox-trot, la rumba ou le cha-cha-cha.» Même les enfants sont conviés à la fête. Le mercredi petits et grands vont rire à l’unisson lors d’un programme presque sportif, celui des chaises musicales.

Quant à la place du Château, autrefois divisée en deux espaces distincts, elle accueillera cette année une seule grande scène. «Les escaliers feront office de gradins, explique Myriam Kridi, directrice du festival. Des spectacles avec 600 personnes assises et entre 100 et 200 debout pourront y prendre place.» C’est là que se tiendra le bouquet final le soir de dimanche. «Un orchestre d’Agadès, aux portes du Sahara, l’Etran de l’Aïr va faire danser le public lors du dernier concert.»

Plus de 100 000 festivaliers sont attendus pendant les six jours de la manifestation éclectique dédiée aux arts vivants: du théâtre, de la danse, de la musique classique, jazz ou actuelle. Sans oublier les spectacles jeune public, le cirque, la littérature, les arts visuels et plastiques et – n’en jetez plus - des projets d’architecture. La manifestation se veut urbaine, comme un dialogue entre la ville et sa population.

Mais, le Festival de la Cité, c’est aussi l’éclairage théâtral de la vieille ville. L’art de nous faire découvrir de nuit une tourelle ou un rempart oubliés du Moyen Âge que des projecteurs font rejaillir de la nuit des temps. «Cette scénographie, commente la directrice du festival, participe à la mise en valeur du patrimoine.»

Une programmation assurée grâce à la Loterie Romande

Quant à la Loterie Romande, elle fait partie des partenaires indispensables à la vie même de cette manifestation, entièrement gratuite pour les festivaliers. «Non seulement, la participation de la LoRo est importante dans notre budget, dit encore Myriam Kridi, mais nous pouvons compter sur elle depuis de nombreuses années. C’est grâce à cette aide que nous pouvons préparer notre programmation longtemps à l’avance.»

(Victor Fingal, Loterie Romande)

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