Justice: Frédéric François attaqué par un fan pour «travail dissimulé»

Star de la chanson française depuis plusieurs décennies, Frédéric François doit comparaître le 22 mai prochain devant le tribunal des prud-hommes de Boulogne-sur-Mer (F). Interprète de tubes tels que «Chicago»,  «Je t’aime à l’italienne» ou encore «Mon cœur te dit je t’aime», l’artiste âgé de 72 ans est accusé par un fan de «travail dissimulé». 

Grand admirateur de Frédéric François, David – qui tenait une page Facebook dédiée à la vedette – a fait sa connaissance, via le réseau social. Invité à un spectacle par le fils du chanteur, il a lié un lien amical avec la star. «Le père et le fils m'ont dit qu'ils aimaient beaucoup mon travail, que j'allais continuer à le faire, mais avec des informations venant directement d'eux», explique David dans «La Voix du Nord».

Il aurait ensuite travaillé de plus en plus pour Frédéric François, l’accompagnant en tournée et participant même à la réalisation de son album «Duo», en organisant les duos avec Laurent Voulzy, Adamo, Dave et Bénabar. «J'étais sur tous les fronts. Tout le monde me connaissait», confie David à nos confrères. Mais tout ceci sans finalement percevoir de salaire. 

L’avocate de David précise à nos confrères: «Il n'y a eu ni déclaration à l'embauche ni paiement des salaires afférents. La partie adverse refuse de le reconnaître mais nous avons des pièces qui le justifient.» Du côté de l’avocate de Frédéric François, le son de cloche est évidemment différent: selon elle, David n’a jamais été «salarié à plein temps».

Selon nos confrères, une quinzaine d'autres fans aurait également assuré la communication et le marketing de Frédéric François, afin de faire la promotion de ses tournées ou encore de vendre des produits dérivés lors de ses concerts. «Il faut savoir qu’en termes de produits dérivés, le chiffre d’affaires des concerts de Frédéric François dépasse ce qu’ont connu des pointures comme Michel Sardou. Ça brasse beaucoup d’espèces», confie un ancien proche du chanteur, au «Parisien».

Un photographe, Patrick Carpentier, reproche également à la star d’avoir utilisé des clichés professionnels sans le lui signaler. Ni en payer les droits. Par exemple, deux de ses photos apparaissent depuis 2019 sur une plaque commémorative fixée sur le mur de la maison familiale de Frédéric François, dans son village sicilien d’origine. «Son profil de gendre idéal s’efface, dès que l’on parle d’argent», déclare un ancien ami de l’artiste. D’autres plaintes pourraient bientôt être déposées contre le chanteur, précisent «La Voix du Nord» et «Le Parisien».