Royaume-Uni: Jugée et condamnée pour du sexe trop bruyant

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Royaume-UniJugée et condamnée pour du sexe trop bruyant

Une femme du Pays de Galles devra débourser plus de 900 francs à cause d’ébats particulièrement sonores.

R.M.
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L’accusée a été jugée au Palais de justice de Wrexham, au nord du Pays de Galles.

L’accusée a été jugée au Palais de justice de Wrexham, au nord du Pays de Galles.

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Au Royaume-Uni, une femme s’est retrouvée devant les juges et a été condamnée pour une raison improbable: des rapports sexuels trop bruyants… Elle devra payer plus de 900 francs

Kristin Morgan, 41 ans, de Wrexham, au nord du Pays de Galles, a eu affaire aux autorités locales suite à de multiples plaintes de voisins. Selon eux, les bruits des ébats sexuels émanant de son logement étaient particulièrement forts et «ressemblaient à un film porno», relate le «Daily Mail».

La femme a été avertie et il lui a été ordonné d’arrêter le bruit «créé par des vocalisations clairement audibles liées à l’amour et à des conversations bruyantes tard dans la nuit et tôt le matin».

Mais le tapage nocturne a continué. Des voisins les ont même enregistrés, pour documenter ces «vocalisations» excessives.

Au final, Kristin Morgan vient de se retrouver face à la justice pour des parties de jambes en l’air trop sonores commises entre le 26 décembre 2021 et le 4 avril dernier. La femme a prétendu que les bruits excessifs provenaient plutôt des rapports sexuels entre son fils et sa petite amie. Et a dit qu’elle tentait d’économiser pour pouvoir payer une meilleure isolation de son logement, décrit comme délabré. Mais elle a plaidé coupable des faits qui lui étaient reprochés.

Une «expérience horrible»

«Les voisins ont subi des nuisances sonores pendant une période inacceptable, qu’ils ont décrite comme une expérience horrible qui a affecté leur santé», a souligné la procureure Louise Edwards.

La quadragénaire a finalement été condamnée à une amende de 300 livres et devra également payer 534 livres de frais de justice. Soit 834 livres au total, quelque 920 francs.

Président du tribunal, Andrew Stubbs a dit qu’il était clair que ces ébats trop retentissants devaient cesser. Mais il a noté que l’accusée avait tenté de faire des efforts et qu’elle pourrait être éligible à une subvention pour mieux isoler son logement.

Il est encore précisé que le fils de Mme Morgan est également poursuivi pour les mêmes faits. Mais il est actuellement absent et sera jugé en octobre.

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