Baromètre suisse: Quatre familles sur dix sont à la peine financièrement

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Baromètre suisseQuatre familles sur dix sont à la peine financièrement

Une enquête diffusée par Pax et Pro Familia met en évidence les soucis financiers des familles en Suisse. En cause: les primes maladie, les frais de santé et le logement.

Eric Felley
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Eric Felley
Pour quatre familles sur dix en Suisse, il est difficile de joindre les deux bouts à la fin du mois.

Pour quatre familles sur dix en Suisse, il est difficile de joindre les deux bouts à la fin du mois.

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«Dans quatre familles sur dix (41%), les revenus du ménage suffisent à peine pour faire vivre l’ensemble de la famille et 6% n’arrivent pas à joindre les deux bouts avec leurs revenus». Ce constat ressort d’une enquête menée en fin d’année dernière en Suisse, auprès de 2084 familles. L’assurance Pax et Pro Familia Suisse publient ce mardi pour la première fois un Baromètre suisse des familles, qui aborde une série de questions liées à ce thème.

Certes, 76% des familles interrogées sont satisfaites de leur vie actuelle. Mais plus des deux tiers, soit 68%, ont des craintes pour l’avenir et s’attendent à ce que leur situation se détériore au cours des trois prochaines années. Leurs principales préoccupations sont récurrentes: les primes de caisse maladie, les frais de santé et le coût du logement. Ensuite, elles évoquent les questions d’éducation ou l’inflation. En revanche, des thèmes comme «les tensions géopolitiques, l’immigration ou les insécurités résultant des guerres» s’avèrent moins concernants pour les familles.

53% des familles renoncent à des soins

Le baromètre montre que la proportion de familles aux ressources financières limitées est particulièrement élevée au Tessin, parmi les familles avec enfants en bas âge et parmi les familles monoparentales. Plus inquiétant, 53% des familles déclarent «avoir déjà renoncé à un traitement médical ou thérapeutique pour des raisons de coûts. Cette proportion est encore plus élevée en Suisse romande et dans les familles monoparentales».

Plus de travail à domicile ou temps partiel

L’enquête montre aussi que 64% des familles sont satisfaites «de la conciliation de l’activité professionnelle et de la vie familiale». Dans la même proportion, les familles sont généralement satisfaites des mesures prises par leur employeur pour favoriser cette conciliation. Des pistes pour améliorer encore la situtation seraient une plus grande flexibilité dans la répartition du temps de travail,  plus de travail à domicile ou plus de temps partiel.

Congés maternité ou paternité trop courts

Enfin, la plupart des familles (78%), dont les partenaires vivent dans le même ménage, sont satisfaites de la répartition des rôles au sein de la famille. Mais 72% «souhaiteraient une répartition plus équitable entre les partenaires, notamment en ce qui concerne le temps pour soi, les tâches ménagères et la garde des enfants». Environ deux tiers des familles interrogées pensent que les congés de maternité et de paternité sont trop courts.

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