FootballLa Suisse «a essayé des choses», mais retient ses occasions manquées
À l’image de Breel Embolo et Granit Xhaka, les joueurs de l’équipe nationale veulent rester positifs après la défaite 2-1 en République Tchèque.
- par
- Valentin Schnorhk Prague
Ce n’est pas le genre de début espéré. L’équipe de Suisse a manqué son entrée en Ligue des nations à Prague jeudi. Sa défaite 2-1 contre la République Tchèque raconte un match dans lequel à peu près tout est allé de travers. «Ce n’est pas une défaite facile à expliquer, soupirait Remo Freuler. Nous voulions gagner, mais nous n’avons pas réussi, alors que nous avons eu deux fois l’opportunité de prendre l’avantage. Sauf que nous avons loupé le coche à chaque fois.»
Autrement dit, au début des deux mi-temps. Avec notamment Breel Embolo, qui a eu une grosse opportunité juste avant l’ouverture du score tchèque. «C’était une énorme occasion, c’est sûr, mais voilà, le football est comme ça», regrettait le capitaine Granit Xhaka. Ce dernier relevait aussi le but «absolument comique» encaissé en seconde période, avec ce centre de Jankto dévié par le dos de Djibril Sow.
Reste que, pour le milieu de terrain d’Arsenal, il y a de quoi relativiser: «Le résultat entre l’Espagne et le Portugal (ndlr: 1-1) ne nous est pas trop préjudiciable. Il est clair que ce seront des adversaires d’un autre calibre. Mais également des autres matches. Ce qui me permet d’être optimiste.» Un discours positif qui est également celui de Breel Embolo: «Nous voulions essayer certaines choses ce soir, expliquait l’attaquant. À savoir produire un jeu agressif, plus basé sur les transitions avec des éléments offensifs comme Ruben Vargas et Noah Okafor. Nous devions mener au score. Et puis, nous nous sommes créé beaucoup d’occasions. Bien sûr, nous n’avons pas montré notre meilleur visage, mais il y a quelque chose de nouveau, avec pas mal de changements.»
Une base de travail? Il faut l’espérer. Surtout, il faudra corriger tout ce qui n’a pas été dès dimanche au Portugal. «Nous devrons défendre mieux, pas laisser autant d’espace à l’adversaire et surtout finir nos occasions», résumait Remo Freuler. Savant programme.