Hockey sur glace: Roger Karrer: «On n’a pas le droit de prendre ce but»

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Hockey sur glaceRoger Karrer: «On n’a pas le droit de prendre ce but»

Le défenseur de GE Servette, qui a vu Bienne s’imposer dimanche (3-2) et revenir à un partout dans la finale des play-off de National League, veut transformer la frustration en énergie.

Simon Meier
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Simon Meier
Roger Karrer, en discussion avec l’arbitre Daniel Stricker. Avec Bienne, les Genevois ont trouvé à qui parler, dans cette finale de National League.

Roger Karrer, en discussion avec l’arbitre Daniel Stricker. Avec Bienne, les Genevois ont trouvé à qui parler, dans cette finale de National League.

BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO

Roger Karrer a passé une soirée très contrastée, dimanche soir à la Tissot Arena. Coupable d’avoir déclenché sa charge trop tard sur Gaëtan Haas, sur l’action qui allait mener à l’ouverture du score biennoise après 1 minute 17, le défenseur de GE Servette a cru se métamorphoser en héros lorsqu'il a égalisé à la 57e (2-2). Mais tout s’est écroulé à sept secondes de la fin pour les Aigles, quand Damien Brunner a donné le point de la victoire aux Seelandais, qui reviennent ainsi à un succès partout dans cette finale de National League.

«On n’a définitivement pas le droit de prendre ce but à ce moment-là, regrettait Roger Karrer après la partie. Je ne dirais pas qu’on s’est laissé emporter par les émotions ou l’excitation. On s’est juste montrés un peu trop passifs et, comme on l’a vu, tout peut aller très vite dans une finale de play-off.»

«Un peu en retard»

Surtout quand c’est le HC Bienne qui patine en face. «Se retrouver mené 2-0 après deux minutes, c’était très dur, reprend le défenseur zurichois des Aigles. On était un peu endormis et eux sont arrivés avec beaucoup de vitesse. On était prêts, oui, mais pas assez vifs et un peu en retard – ils en ont profité. Chaque match se joue sur le fil du rasoir, ça peut basculer des deux côtés en permanence. Aujourd’hui (ndlr: dimanche), ça n’était malheureusement pas de notre côté. Mais on les retrouve dans deux jours et on va faire les choses encore mieux, dès le début du match.»

«On essaie de transformer cette énergie négative en quelque chose de positif pour mardi soir aux Vernets.»

Roger Karrer, défenseur de GE Servette.

GE Servette aurait pu perdre la partie bien plus tôt, notamment au cours d’une deuxième période où il a multiplié les pénalités et vu Toni Rajala ajuster le poteau de Robert Mayer alors que le filet était quasi vide (24e). Puis les Grenat ont refait surface pour mieux couler sur le gong. Dur, dur.

«Bête et stupide»

«Il y a de la frustration, c’est bête et stupide de perdre comme ça à la fin, ronchonne de son côté l’entraîneur genevois Jan Cadieux. Mais ça ne sert à rien de se lamenter là-dessus. Ça fait partie du jeu, c’est 1-1 dans la série et il faut continuer à aller de l’avant.»

Un message qui a sans tarder fait son chemin parmi les rangs grenat. «Nous devons vite chasser ces pensées négatives, on en a déjà parlé ensemble dans le vestiaire, lançait Roger Karrer quelques minutes après le coup de massue. On rentre à la maison, on dort bien et on essaie de transformer cette énergie négative en quelque chose de positif pour mardi soir aux Vernets.» Une méthode assez simple à résumer; reste à l’appliquer sur la glace, leur glace, où les Aigles campent sur sept victoires en autant de matches durant ces play-off.

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