BasketballImpitoyable, Fribourg Olympic reste au sommet du basket suisse
Vainqueur de Neuchâtel pour la troisième fois de suite ce samedi (56-94), l’équipe de Petar Aleksic est sacrée championne pour la quatrième fois consécutive.
- par
- Brice Cheneval Neuchâtel
La Swiss Basketball League est un championnat qui se joue à 10 équipes et à la fin, c’est Fribourg Olympic qui gagne. Après 2018, 2019 et 2021, les Fribourgeois ont décroché un quatrième titre consécutif. Seule la pandémie de Covid-19, ayant causé l’arrêt prématuré de la saison 2019-2020 - les a empêché de réaliser un carton plein sur cette période.
Union Neuchâtel se serait bien vu stopper cette série et inscrire son nom au palmarès, mais l’équipe de Mitar Trivunovic n’est pas parvenue à renverser l’ogre. Ce samedi, dans son antre de la Riveraine, elle a concédé une troisième défaite en autant de matches, mettant fin à ses derniers espoirs. Quatre jours après avoir été broyés dans des proportions historiques à Saint-Léonard (46-93), les Unionistes ont tenté de relever la tête. En vain. Le fossé était trop important. Abyssal, même.
Un début de match en feu de paille
Déjà remplie à 30 minutes du coup d’envoi, la Riveraine ne demandait qu’à s’embraser. Seul le début de match lui en a donné l’opportunité: un Colon agressif, malgré un genou toujours en délicatesse, un contre autoritaire de Giddens, l’implication défensive de chacun et Neuchâtel menait 6-2 après moins de trois minutes. Fribourg réagissait rapidement et prenait les devants en moins de temps qu’il n’en faut pour zieuter le tableau d’affichage, profitant de pertes de balles naïves des locaux. Ces derniers ne reprendront plus les commandes. Malgré leurs efforts, l’écart grandissait et semblait déjà rédhibitoire à la pause (26-40).
Les visiteurs ne laissaient pas la moindre once de doute s’installer et enfonçaient le clou dans le troisième tiers. L’impuissance finissait par gagner les têtes neuchâteloises et celles du public. Chez lui comme à la Riveraine, FR Olympic était le boss. Injouable.
On ne sait pas encore si les Lions de Genève, en totale reconstruction, seront en mesure de contester l’hégémonie fribourgeoise. On ne sait pas non plus si le jeune effectif de Neuchâtel conservera son ossature et, auquel cas, s’il saura confirmer après un exercice aussi prometteur, ni si Massagno restera à la hauteur. Ce qu’on sait, en revanche, c’est que Fribourg Olympic sera encore le mieux placé pour poursuivre sa dynastie et marquer un peu plus l’histoire du basket suisse.