Un flot de pèlerins musulmans quitte La Mecque après le hajj

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Après le hajjUn flot de pèlerins musulmans quitte La Mecque

Vendredi, de nombreux musulmans quittaient La Mecque, après avoir participé au hajj, l’un des cinq piliers de l’islam.

Une vue aérienne des nombreux bus transportant les pèlerins.

Une vue aérienne des nombreux bus transportant les pèlerins. 

AFP

Un flot de dizaines de milliers de pèlerins a quitté vendredi La Mecque, la ville la plus sacrée de l’islam, dans l’ouest de l’Arabie saoudite, après avoir participé au grand pèlerinage musulman sous une chaleur écrasante. Plus de 1,8 million de pèlerins ont accompli cette année le hajj, l’un des cinq piliers de l’islam et l’un des plus grands rassemblements religieux au monde.

Vendredi, deux jours après le dernier rituel important, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont envahi les routes, à pied ou en autocar, pour quitter les sites sacrés, a rapporté un correspondant de l’AFP.

Jusqu’à 48 degrés

Les pèlerins ont enlevé leur robe blanche après avoir tourné sept fois autour de la Kaaba, une structure cubique noire au cœur de la Grande mosquée de La Mecque, vers laquelle les musulmans du monde entier se tournent pour prier. «Je suis très heureux d’avoir achevé le pèlerinage sans problème», a témoigné Mohammad Al-Bashir, un chauffeur tunisien de 47 ans qui récitait ses dernières prières avant de quitter les lieux. Le grand pèlerinage avait tourné au drame en 2015, lorsqu’une bousculade gigantesque avait fait 2300 morts.

Cette année, les températures extrêmes, qui ont atteint parfois les 48 degrés Celsius, ont rendu ces journées éprouvantes pour les pèlerins, en particulier les plus âgés de retour à La Mecque après trois années de restrictions liées à la pandémie de Covid-19.

Stress thermique

Plus de 2000 personnes ont souffert de stress thermique, selon les autorités saoudiennes. Le nombre réel de cas de stress thermique, incluant les crises cardiaques, l’épuisement, les crampes et les éruptions cutanées, est sans doute plus élevé, de nombreuses personnes n’ayant pas été admises dans les structures de santé.

Des données publiées par différents pays, en particulier l’Indonésie, font état d’au moins 230 morts durant le pèlerinage, sans préciser les causes. Au plus fort de la pandémie, en 2020 et 2021, le royaume du Golfe avait réduit le nombre de participants à quelques milliers, contre 2,5 millions en 2019. Le quota avait été porté à 926’000 en 2022, mais limité aux moins de 65 ans.

(AFP)

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