France: Trois molosses massacrent un petit chien puis récidivent

L’impensable s’est produit en Meurthe-et-Moselle. Il y a deux semaines, trois molosses ont massacré et tué un petit chien. Laissés libres, ils ont récidivé cette semaine, en en égorgeant un autre. Ils ont enfin été saisis.

À Heillecourt, le 1er épisode a eu lieu le 16 novembre. Un homme promenait son caniche nommé Figaro lorsqu’il a été attaqué par trois chiens. Le petit chien a été tué et son maître blessé à une main tandis qu’il tentait de séparer les animaux. Il avait dû subir une petite opération.

Les trois jeunes chiens – deux pitbulls et un berger malinois – n’avaient pas de collier. Leur propriétaire, une jeune femme, s’est présentée à la police et a expliqué qu’ils avaient réussi à s’échapper par un trou dans la clôture. Après avoir été entendue, elle a pu récupérer ses animaux.

Mais mardi vers 18 h 30, nouvelle attaque. Les trois «molosses», selon les termes de la justice, s’en sont cette fois pris à un westie (west highland white terrier), devant sa propriétaire. «Elle a été vue par un médecin, elle ne parle plus! Elle est très choquée! Elle ne peut pas se déplacer pour le moment. Ils ont sauté sur notre chien et l’ont massacré», témoigne son mari dans «L’Est Républicain». Le petit chien est mort égorgé, selon le vétérinaire qui a examiné sa dépouille.

Après cette deuxième attaque? Les trois chiens ont à nouveau été remis à leur propriétaire… Comme ils n’ont pas attaqué d’êtres humains, leurs actes sont censés relever de la simple contravention, explique le quotidien français.

La situation n’en est heureusement pas restée là. Une enquête avait été ouverte après la première attaque et la justice a agi rapidement après la seconde. «L’engagement de la propriétaire des molosses de renforcer leur enclos n’a manifestement pas été suffisant. Nous avons donc ordonné la saisie des chiens puis une fois l’analyse comportementale connue – pourtant demandée depuis de nombreux jours –, ces chiens seront remis à l’autorité administrative qui donnera à cette affaire la suite qui lui plaira», explique le procureur François Pérain.

Cette réponse est cependant jugée bien tardive par Didier Sartelet, le maire de la commune, décrit comme «furibard». «Une mise sous surveillance des chiens avait déjà été demandée» au procureur après la première attaque, peste-t-il dans «L’Est Républicain».