Football: A Yverdon Sport, l’envie d’y croire se mêle au pragmatisme

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FootballÀ Yverdon Sport, l’envie d’y croire se mêle au pragmatisme

Les Yverdonnois pointent à la deuxième place du classement de Challenge League, avant d’affronter Schaffhouse vendredi à 19h30. Pour Brian Beyer, il faut rester humble.

Rebecca Garcia
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Rebecca Garcia
Brian Beyer sait qu’il reste encore un long sprint à tenir jusqu’au terme du championnat.

Brian Beyer sait qu’il reste encore un long sprint à tenir jusqu’au terme du championnat.

Marc Schumacher/freshfocus

Son club a beau totaliser le même nombre de points que l’actuel leader, Brian Beyer ne s’affole pas avant d’affronter Schaffhouse jeudi. «Tout le monde a des ambitions, mais il reste encore beaucoup de matches. En Challenge League, tout le monde peut battre tout le monde», affirme le Français.

Difficile de lui donner tort, à en voir certaines des rencontres du championnat basculer d’un côté ou de l’autre. Par exemple, Wil (1er du classement) avait triomphé 5-1 de Bellinzone le 11 septembre dernier, à l’occasion de la huitième journée. Un peu plus d’un mois plus tard, les Tessinois avaient remporté ce duel sur le même score, à la maison.

«Arriver à être en tête du championnat met une bonne pression!»

Brian Bayer, attaquant d’Yverdon Sport

Et Yverdon, alors? Les hommes de Marco Schällibaum ont affronté Schaffhouse à trois reprises cette saison. Le bilan s’élève à deux victoires en championnat (1-2 à l’extérieur, 3-0 à domicile) ainsi qu’une défaite en Coupe de Suisse (4-1).

Une campagne solide, et aussi un peu surprenante. «Nos attentes étaient surtout de nous maintenir car nous sommes remontés en Challenge League il y a seulement deux ans, concède l’attaquant Brian Beyer. Arriver à être en tête du championnat met une bonne pression!»

De là à s’imaginer directement en Super League, il y a un pas que les Verts refusent de franchir. «Peu d’entre nous ont connu ce championnat, mais il reste encore beaucoup de matches.»

Le Français de 26 ans qui a débarqué dans l’équipe il y a un peu plus d’une année ne boude pas son plaisir, lui qui apprend encore de ce monde professionnel. «Mon jeu a changé, c’est sûr, sourit-il. Avant, j’avais une vision de jeu plus percutante dans le sens où je voulais prendre le ballon et aller vers le but.» Maintenant, il sait qu’il peut aussi compter sur ses coéquipiers pour aller au plus haut.

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