Linda Evangelista se dit défigurée par la chirurgie et dévoile son visage

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Le mannequin de 56 ans a livré un témoignage poignant sur les effets secondaires de ses opérations.

Linda Evangelista lors d’un événement à New York le 17 juin 2015.

Linda Evangelista lors d’un événement à New York le 17 juin 2015.

FilmMagic

«J’ai adoré être sur les podiums. Maintenant, je suis terrifiée à l’idée de croiser quelqu’un que je connais», a confié Linda Evangelista dans «People Magazine» cette semaine. Le top de 56 ans a montré pour la première fois son visage et son corps transformés par la chirurgie esthétique. Le mannequin avait déjà révélé être «défiguré irrémédiablement» en septembre dernier avant de dévoiler qu’elle réclamait 50 millions de dollars à la clinique qui a raté ses opérations.

L’icône mode a raconté à l’hebdomadaire avoir subi du CoolSculpting entre août 2015 et février 2016. Dans les trois mois qui ont suivi le traitement, des gonflements au niveau de son menton, de ses cuisses et de sa poitrine se sont fait ressentir. Les zones que la femme avait voulu affiner grossissaient et durcissaient soudainement jusqu’à s’engourdir. «J’ai essayé de réparer moi-même» en débutant un régime en plus de faire de l’exercice. «Je suis arrivé à un stade où je ne mangeais plus du tout, je pensais perdre la tête».

La compagnie – contre qui Linda Evangelista a finalement porté plainte en 2021 – avait alors proposé de lui financer une liposuccion pour «réparer les choses». En contrepartie, elle devait signer un accord de confidentialité. Une proposition refusée par la victime qui a finalement financé elle-même deux chirurgies en juin 2016 et juillet 2017, en vain. «Dans de nombreux cas, les zones touchées ne se prêtent plus à la liposuccion comme elles l’auraient été en premier lieu», a expliqué le Dr Alan Matarasso, chirurgien plasticien à New York et professeur à la Northwell School of Medicine.

C’est en consultant son médecin en juin 2016 qu’on lui a diagnostiqué une hyperplasie adipeuse paradoxale. Un effet secondaire rare (1% des patients ayant recours à cette chirurgie en sont touchés selon le magazine) provoquant l’épaississement et l’expansion du tissu adipeux affecté. «Les bosses, c’est de la protrusion discale. Et elles sont dures. J’aurais des irritations au point de me mettre à saigner si je marchais habillée d’une robe et sans gaine. Parce que ce n’est pas un frottement de graisse molle, mais de graisse dure», a-t-elle expliqué avant de préciser: «Je ne me regarde plus dans les miroirs, cette personne ne me ressemble pas.»

Pourtant, malgré ses maux, elle a enfin décidé de prendre la parole afin de partager son traumatisme et témoigner son soutien aux autres victimes. «J’espère que je pourrai me débarrasser d’une partie de ma honte et aider d’autres personnes qui sont dans la même situation que moi. C’est mon but.»

(Lematin.ch)

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