Iran: La fête du feu a fait au moins 26 morts et 3500 blessés

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IranLa fête du feu a fait au moins 26 morts et 3500 blessés

Les célébrations de «Tchaharchanbé Souri» se déroulent chaque année, dans la nuit du dernier mardi à mercredi de l’année iranienne. Mais les victimes se dénombrent par milliers, cette année.

La fête du feu est un rituel hérité de la Perse préislamique.

La fête du feu est un rituel hérité de la Perse préislamique.

AFP

Au moins onze personnes sont mortes et plus de 3500 autres ont été blessées en Iran, dans la nuit de mardi à mercredi au cours de la fête nationale du feu, a annoncé mercredi un responsable. Rituel hérité de la Perse pré-islamique, la fête de «Tchaharchanbé Souri» est célébrée chaque année dans la nuit du dernier mardi à mercredi de l’année iranienne, qui s’achève le 20 mars.

«Depuis le 20 février, 26 personnes sont mortes dans des incidents liés à Tchaharchanbé Souri», dont au moins onze dans la nuit de mardi à mercredi, a déclaré à la télévision d’État le chef des services d’urgence du pays, Jafar Miadfar.

Exutoire pour la jeunesse

Plus de 3550 personnes ont été blessées au cours de cette nuit, d’après la même source. Selon la tradition, les participants sautent par-dessus un feu pour se purifier et chasser les mauvais esprits en criant: «Je te donne ma couleur jaune» (celle de la maladie) et «je prends ta couleur rouge» (celle de la vie).

Depuis une vingtaine d’années, la fête s’est transformée en exutoire pour la jeunesse à grand renfort de pétards et feux d’artifice dans les lieux publics, en dépit des mises en garde des autorités qui ne voient pas d’un bon œil cette fête, jugée «païenne» par la grande majorité du clergé chiite.

Cité par l’agence de presse officielle Irna, le chef de la police nationale, Ahmadreza Radan, avait indiqué mardi que ses forces considéraient cette fête comme un événement «social et pas sécuritaire», tout en mettant en garde «ceux qui bloquent les rues et dérangent les habitants». Aucune information n’a été donnée concernant d’éventuelles interpellations.

(AFP)

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