Meurtre de RoseL’autopsie menée sur la fillette permet d’exclure le viol
Selon le procureur d’Épinal (F), les premières analyses permettent d’exclure des faits de pénétration. Les examens se poursuivent pour établir les causes de la mort de Rose.
![Le suspect, un garçon de 15 ans, déjà mis en examen pour viol sur mineur l’an dernier, a été inculpé de meurtre de mineur de moins de 15 ans et placé en détention provisoire. Le suspect, un garçon de 15 ans, déjà mis en examen pour viol sur mineur l’an dernier, a été inculpé de meurtre de mineur de moins de 15 ans et placé en détention provisoire.](https://media.lematin.ch/4/image/2023/11/03/2d530b8a-7847-4cf6-bcad-9bdbe7685af7.jpeg?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C2048%2C1385&fp-x=0.5&fp-y=0.5003610108303249&s=e7c3f2c61b48b3762fee346a7114efc5)
Le suspect, un garçon de 15 ans, déjà mis en examen pour viol sur mineur l’an dernier, a été inculpé de meurtre de mineur de moins de 15 ans et placé en détention provisoire.
AFPL’autopsie réalisée sur le corps de Rose, la fillette de 5 ans tuée dans les Vosges, «a permis d’exclure des faits de pénétration anale et vaginale», a indiqué, vendredi, le procureur de la République d’Épinal. «Des analyses médicolégales complémentaires» sont encore nécessaires pour établir les causes de la mort, a précisé Frédéric Nahon.
Le corps de la petite fille a été retrouvé mardi, dans un sac plastique à l’intérieur d’un appartement de la commune de Rambervillers (Vosges), quelques heures après que ses parents ont signalé sa disparition aux forces de l’ordre. Le suspect, un garçon de 15 ans, déjà mis en examen pour viol sur mineur l’an dernier, a été inculpé de meurtre de mineur de moins de 15 ans et placé en détention provisoire, après deux jours de garde à vue au cours desquels il a gardé le silence.
«Altération du discernement»
Un expert a conclu, dans un rapport provisoire, «à l’existence d’une altération du discernement et à sa dangerosité pour les autres», a précisé le parquet. Dans le cadre de la première procédure, le suspect avait été placé dans un centre éducatif fermé pendant un an, soit la durée maximale possible, entre février 2022 et février 2023.
Depuis son retour à Rambervillers, en mars dernier, il était soumis à une obligation de soins et de formation, sous la surveillance de la Protection judiciaire de la jeunesse. Frédéric Nahon a souligné, jeudi, que le jeune homme respectait ces obligations et était en stage de cuisine.
L’affaire a débordé sur la sphère politique, la Première ministre Élisabeth Borne la qualifiant de «drame épouvantable». «En fonction de l’enquête, il faudra en tirer toutes les conséquences.» La secrétaire d’État chargée de l’Enfance, Charlotte Caubel, qui a parlé à la famille de la victime, a estimé que «juridiquement, il n’y a pas de défaillance» dans ce dossier.