Australie: il envoie des capotes usagées à d’anciennes élèves d’un collège

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AustralieIl envoie des capotes usagées à d’anciennes élèves d’un collège

La police est à la recherche d’un mystérieux corbeau qui envoie des lettres salaces et des préservatifs aux diplômées de 1999 d’un lycée de Melbourne.

Michel Pralong
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Michel Pralong
Les anciennes élèves reçoivent des préservatifs visiblement utilisés. Image d’illustration.

Les anciennes élèves reçoivent des préservatifs visiblement utilisés. Image d’illustration.

Getty Images/iStockphoto

Cela a commencé le 20 mars. Une femme de Melbourne a reçu par la poste un colis contenant une lettre manuscrite, avec des propos très sexuels. Mais il y avait également un préservatif qui, visiblement, avait été utilisé. Cela s’est poursuivi et il s’est avéré que les femmes victimes de ces répugnants envois avaient un lien commun. Elles étaient toutes de la volée terminale d’un lycée de Melbourne en 1999.

Plus de 65 femmes ont reçu de tels paquets et lettres, la dernière lundi 15 mai dernier, et beaucoup en ont reçu plusieurs. La police soupçonne qu’un livre d’or fait à l’époque, contenant les adresses des étudiantes, est peut-être tombé entre de mauvaises mains. Car les colis arrivent souvent à l’adresse où vivent encore les parents, mais plus forcément elles. «J’ai reçu un appel de ma mère tard dans la nuit, disant qu’elle avait trouvé une lettre étrange dans le courrier qui m’était adressé», a déclaré l’une des victimes à 9News. En tout, une centaine de lettres et paquets auraient été envoyés.

«C’est dégoûtant!»

«Cela peut-être un ancien étudiant, un ancien employé, nous ne sommes pas sûrs. Cela pourrait aussi être un frère ou un petit ami, a déclaré le sergent principal Grant Lewis. Ou c’est quelqu’un qui a trouvé ce livre par hasard»

La directrice du Kilbreda College, le lycée concerné, a déclaré qu’aucune donnée n’avait été volée dans son établissement, Mais elle est «consternée par cet acte ignoble et le condamne dans les termes les plus forts possibles tout en offrant un soutien à toute ancienne élève qui en a besoin. C’est complètement dégoûtant. Nous voulons juste que ça s’arrête. C’est bien au-delà d’une blague maintenant».

La police a lancé des appels à témoin et le contenu des lettres fait l’objet d’une analysée médico-légale.

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