Déchaînement de violence contre un footballeur amateur genevois

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ChoulexDéchaînement de violence contre un footballeur amateur genevois

Un quadragénaire a reçu un coup de boule et un violent coup de pied au visage avec des crampons lors d’un match de vétérans.

R.M.
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R.M.
L’agression a eu lieu sur le terrain du FC Choulex.

L’agression a eu lieu sur le terrain du FC Choulex.

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Un déchaînement de violence a eu lieu vendredi dernier lors d’un match amateur à Genève. Brutalement agressé, un joueur a quitté le terrain le visage en sang et aura probablement une cicatrice à vie.

Le match sans enjeu spécial se déroulait vendredi soir au stade de Choulex. Il opposait les vétérans du club local à ceux de l’US Meinier. Durant le match, des insultes ont fusé, révèle la «Tribune de Genève». Puis un joueur de 41 ans de Meinier a reçu un coup de boule.

Il s’est retrouvé au sol. «J’ai commencé à recevoir des coups de pied. Je ne voyais pas vraiment de qui ça venait», témoigne-t-il dans le quotidien genevois. Puis un adversaire lui a littéralement enfoncé ses crampons dans la figure. «J’ai entendu un «crac». J’avais le visage en sang».

«Il aurait pu me tuer»

Il s’est rendu à l’hôpital, où il a fallu lui poser 16 points de suture. Il a une balafre qui traverse son front jusqu’à l’arcade sourcilière droite. «Avec un mauvais coup, il aurait pu me tuer. Vous imaginez, vous, mourir sur un terrain sans aucune raison?» commente le Genevois.

Président de l’US Meinier et avocat, Nicolas Hervieu-Causse affirme que cette affaire aura des suites pénales. Et espère que l’Association cantonale genevoise de football (ACGF) prendra une sanction «à la hauteur des violences subies.»

L’ACGF a suspendu provisoirement deux joueurs du FC Choulex. L’auteur du coup avec ses crampons et un autre, qui a probablement donné des coups de pied. Une sanction plus lourde pourrait être décidée à l’issue de l’enquête.

Leur club, le FC Choulex, a dit ne cautionner aucune forme de violence. Son comité doit se réunir la semaine prochaine pour discuter de l’affaire.

Le blessé, lui, est en arrêt maladie. Il se dit en colère. Mais entend bien reprendre le sport qu’il aime dès qu’il le pourra.

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