France: Paris: Sandrine Rousseau s’interpose dans une bagarre

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FranceParis: Sandrine Rousseau s’interpose dans une bagarre

La députée écologiste a tenté de calmer les esprits, entre un cycliste et un chauffeur de taxi qui en venaient aux mains, dimanche dernier.

Laurent Siebenmann
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La députée écologiste Sandrine Rousseau s’est interposée dans une bagarre entre un cycliste et un chauffeur de taxi, en plein Paris.

La députée écologiste Sandrine Rousseau s’est interposée dans une bagarre entre un cycliste et un chauffeur de taxi, en plein Paris.

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La scène s’est déroulée le dimanche 11 juin dernier, devant un passage à piétons de la rue de Tolbiac, à Paris. Filmée par un cycliste (qui a publié les images sur le compte de l’association Altis, sur Twitter et YouTube), la vidéo montre une altercation entre un homme à vélo et un chauffeur de taxi qui venait de toucher la roue arrière du cycle.

«Priorité aux piétons, ducon!», hurle le cycliste au chauffeur, qui lui répond: «Mets toi sur le côté, mets toi sur le côté!» La réponse de l’homme à vélo fuse: «C'est un passage pour piétons, tu fermes ta gueule!» Quelques mètres plus loin, les deux protagonistes en viennent aux mains.

«Stop, stop!»

C’est alors que plusieurs personnes tentent de séparer les bagarreurs. Surprise, parmi les quidams en action se trouve Sandrine Rousseau. La députée écologiste tente de calmer la situation, agrippant le chauffeur au sang chaud. «Stop, stop! Arrêtez!», crie-t-elle. 

«J’allais faire mes courses dimanche midi et j’étais en retard, explique Sandrine Rousseau au «Parisien» et à «Libération». J’ai vu un taxi être agressif vis-à-vis d’un vélo. Et je me suis interposée: j’ai pris le bras du taxi car il retenait la main du cycliste et le lui ai tapé jusqu’à ce qu’il lâche prise.»

Heureusement, l’altercation s’est terminée rapidement. «Rue de Tolbiac, comme ailleurs, une véritable piste cyclable permettrait d’apaiser l’usage de la route et de sécuriser la pratique du vélo et du taxi», a écrit la députée sur Twitter.

Des explications à la société de taxis G7, pour laquelle travaille le chauffeur, ont été demandées par l’association Altis.

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