Bruxelles: un patient d’une unité psychiatrique abattu par la police

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BruxellesUn patient d’une unité psychiatrique abattu par la police

Une enquête a été confiée à la police des polices belge après qu’une intervention dans une clinique bruxelloise s’est soldée, mardi, par la mort par balles d’un malade violent et menaçant.

La police a été appelée à la clinique Fond’Roy, (ci-dessus) située dans la commune bruxelloise d’Uccle, car un patient était devenu agressif et ne pouvait être maîtrisé.

La police a été appelée à la clinique Fond’Roy, (ci-dessus) située dans la commune bruxelloise d’Uccle, car un patient était devenu agressif et ne pouvait être maîtrisé.

Capture d’écran Epsylon.be

Un patient d’une clinique psychiatrique jugé menaçant a été tué mardi à Bruxelles lors d’une intervention policière, et une enquête a été confiée au comité P (la police des polices), a indiqué le Parquet de la capitale belge.

La police a été appelée sur place mardi vers 10 h «pour un patient décrit comme agressif et que le personnel n’arrivait pas à gérer», a expliqué le Parquet dans un communiqué.

D’après les premiers éléments de l’enquête, cet homme de 49 ans «aurait été porteur d’une arme blanche», et son «état d’agitation» a nécessité l’appel de renforts par la première patrouille dépêchée sur les lieux.

Lors de l’intervention des policiers, ceux-ci ont dû faire usage de leur arme, et la victime «a été touchée au bras et ensuite à l’abdomen», toujours selon la même source. Le nombre de coups de feu n’a pas été précisé.

Selon la clinique, le patient n’était pas armé d’un couteau

La direction de la clinique Fond’Roy, située dans la commune bruxelloise d’Uccle, a fait état de son côté d’un moment d’«agitation majeure», au cours duquel ce patient brandissait «un objet contondant» et ne se laissait pas maîtriser. «Ce n’était pas un couteau, mais dans l’agitation on pensait que ça en était un», a précisé le Dr Caroline Depuydt, une des responsables de l’association exploitant l’établissement.

Lors de l’intervention policière pour le maîtriser, l’homme, hospitalisé depuis quelques semaines «sous contrainte», a été «blessé par balles», a souligné la clinique. Transféré à l’hôpital, il n’a pas survécu à ses blessures. «Il est décédé aux environs de 11 h 30», selon le Parquet.

Une cellule d’aide psychologique a été mise en place au sein de l’établissement. Le Parquet a dépêché sur place un expert balistique, et un médecin légiste a également été requis.

(AFP)

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