France: «C’est une blague?»: tous les occupants d’un parking amendés

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France«C’est une blague?»: tous les occupants d’un parking amendés

Dans une station savoyarde, une soixantaine de skieurs ont eu une contravention. En cause: un arrêté et des gendarmes trop zélés.

R.M.
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R.M.
Montant des amendes distribuées à Orelle: de 35 à 135 euros.

Montant des amendes distribuées à Orelle: de 35 à 135 euros.

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Mauvaise surprise pour des skieurs venus le 31 décembre dernier dans la station d’Orelle, en Savoie, dans le domaine des Trois Vallées. En fin de journée, absolument tous les automobilistes qui avaient laissé leur voiture sur un parking ont découvert qu’ils avaient été amendés. Une soixantaine de véhicules étaient concernés.

Sur tous les pare-brise se trouvaient de petits papiers blancs déposés par les gendarmes indiquant «une infraction à la réglementation relevée à votre encontre.» Il y était précisé qu’un courrier avec un avis de contravention allait suivre. Montant de l’amende: de 35 à 135 euros.

«On vient ici, on paye 63 euros le forfait et au retour, on prend une prune pour s’être garé sur un parking, c’est une blague? », a réagi une personne amendée, relate «Le Dauphiné».

Que s’est-il passé? Les voitures étaient pourtant sur une aire de stationnement près de la télécabine qui lie le village d’Orelle au domaine des Trois vallées. En fait tout vient d’un nouvel arrêté municipal. Et du zèle des gendarmes.

Des «accotés» flous

L’arrêté comme des panneaux récemment installés stipulent désormais que le stationnement est totalement interdit «sur les accotés» des lieux. L’idée? Tout est parfois bouché et, en cas d’urgence, les pompiers ne pourraient simplement pas passer pour intervenir.

Reste que le terme est flou. «Toute la question est: jusqu’où vont les accotés?» s’interroge le journal français. Et de constater que certains automobilistes qui s’étaient même garés autour des panneaux d’interdiction méritaient d’être amendés. Mais que beaucoup d’autres, bien loin de ces «accotés», n’auraient jamais dû l’être.

Le maire a réagi en indiquant que l’arrêté doit bientôt être mis à jour et que la pose de barrières est envisagée. L’histoire, par contre, ne dit pas si tous ceux qui ont été amendés à tort pourront échapper à la sanction.

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