Décès d’Elizabeth II: Ignazio Cassis profondément attristé

Publié

Décès d’Elizabeth IIIgnazio Cassis «profondément attristé» par le décès de la reine

Le président de la Confédération a adressé ses condoléances au nom de la Suisse à la famille royale. Il avait été l’un des rares dirigeants étrangers à avoir rencontré la reine cette année.

Christine Talos
par
Christine Talos
La photo postée par Ignazio Cassis lors de sa rencontre avec la reine fin avril dernier. Il était accompagné de son épouse Paola.

La photo postée par Ignazio Cassis lors de sa rencontre avec la reine fin avril dernier. Il était accompagné de son épouse Paola.

Twitter

Le décès jeudi de la reine Elizabeth II a fait immédiatement réagir le président de la Confédération. Ignazio Cassis s’est ainsi dit «profondément attristé». «Au nom du Conseil fédéral et du peuple suisse, j’adresse mes sincères et chaleureuses condoléances à la famille royale. Nous nous souviendrons d’elle comme d’une femme d’une grande force et d’un leadership constant», a-t-il indiqué sur Twitter.

Ignazio Cassis avait été l’un des rares dirigeants étrangers à avoir eu la chance d’être reçu par la reine cette année. En effet, le Tessinois, en voyage au Royaume-Uni pour s’entretenir avec l’ancien Premier ministre Boris Johnson fin avril, avait été invité par la souveraine à se rendre au château de Windsor le 28 avril. Le chef de la diplomatie avait d’ailleurs immortalisé l’événement sur Twitter. «Cette marque d’amitié entre nos pays symbolise les liens étroits et anciens entre la Suisse et le Royaume-Uni. Mes meilleurs vœux pour l’année du jubilé de platine», avait-il écrit.

Ignazio Cassis n’a toutefois pas été le seul dirigeant suisse à rencontrer Elizabeth II. Flavio Cotti et Samuel Schmid, tous deux présidents de la Confédération, avaient également pu discuter avec la souveraine en 1998 et 2005. Le Bernois s’était alors dit très surpris des connaissances de la Suisse de la reine. Eveline Widmer-Schlumpf, qui était à Londres pour la cérémonie des Jeux olympiques en 2012, avait elle aussi pu s’entretenir avec la reine et le prince Charles.

Visite d’État en Suisse en 1980

Par ailleurs, Elizabeth II avait effectué une visite d’État en Suisse en avril 1980 alors que Georges-André Chevallaz était président de la Confédération. La reine avait alors eu droit aux honneurs militaires. Mais le Vaudois avait osé toucher la main souveraine qui ne savait pas où se diriger pendant le défilé. Ce qui est considéré quasi comme un crime de lèse-majesté.

À noter encore que contrairement aux autres membres de la famille royale, la reine n’a jamais passé de vacances dans notre pays. Le prince Charles, ou plutôt désormais le roi Charles, fréquentait régulièrement les pistes de ski de Klosters avec ses enfants Harry et William et également son ex-épouse, Lady Diana Spencer.

Enfin, l’ambassade suisse à Londres a également réagi sur Twitter. Elle a exprimé ses plus sincères condoléances: «Nos pensées vont aux membres de la Famille Royale et au peuple du Royaume-Uni et du Commonwealth», a-t-elle écrit.

Ton opinion

1 commentaire