Guadeloupe et Martinique – Important trafic de reptiles démantelé dans les Antilles françaises

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Guadeloupe et MartiniqueImportant trafic de reptiles démantelé dans les Antilles françaises

La police française annonce avoir arrêté 17 personnes et saisi plus de 280 animaux – certains protégés – d’une valeur totale dépassant 125’000 euros.

Les trafiquants, arrêtés au terme d’un an et demi d’enquête, vendaient illégalement des lézards, des pythons, des boas ou encore des varans. Certaines de ces espèces sont protégées.

Les trafiquants, arrêtés au terme d’un an et demi d’enquête, vendaient illégalement des lézards, des pythons, des boas ou encore des varans. Certaines de ces espèces sont protégées.

Photo d’illustration/Pixabay

Un important trafic de reptiles a été démantelé la semaine dernière dans les Antilles françaises, permettant de saisir 283 animaux et d’interpeller 17 personnes, ont annoncé mercredi les autorités.

La valeur de l’ensemble des spécimens saisis sur ces deux îles françaises de la Caraïbe (pythons, boas, varans, geckos, lézards, etc.), dont des espèces protégées, «est estimée à plus de 125’000 euros», ont indiqué les services de police dans un communiqué mercredi.

Quelques spécimens ont pu être placés dans une structure homologuée tandis que d’autres, comme les scorpions endémiques de Martinique, ont été relâchés dans leur milieu naturel.

Les délinquants arrêtés «encourent une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 150’000 euros d’amende. Certains individus ont déjà été condamnés récemment pour des faits similaires», précise le communiqué.

Espèces endémiques en danger

Les services départementaux de la Martinique et de la Guadeloupe travaillent depuis un an et demi en co-saisine avec le service d’enquêtes judiciaires des finances, dans le but de démanteler ce trafic de reptiles, phénomène grandissant dans les Antilles françaises.

En luttant contre le trafic d’espèces de la faune sauvage, via le contrôle de leur détention et de leur commerce, les agents «participent à enrayer l’érosion de la biodiversité en limitant la propagation d’espèces exotiques envahissantes en milieu naturel, enjeu de taille sur ces îles», rappelle le texte.

En effet, dans les îles françaises comme la Guadeloupe et la Martinique, certains reptiles venant d’Amérique du Sud peuvent trouver des conditions biologiques pour survivre, avec le risque de faire disparaître des espèces patrimoniales, créant ainsi un déséquilibre écologique.

(AFP)

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