Ski alpin: Marco Odermatt: «Ma saison ne peut pas être meilleure que l’an passé»

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Ski alpinMarco Odermatt: «Ma saison ne peut pas être meilleure que l’an passé»

Le Nidwaldien défend dès ce dimanche son grand globe de cristal lors du géant d’ouverture de Sölden. «Odi» est conscient qu’il sera difficile de rivaliser avec son hiver 2021-2022 stratosphérique (seize podiums dans trois disciplines différentes). 

Sylvain Bolt Sölden
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Sylvain Bolt Sölden
Marco Odermatt est le favori de la saison 2022-2023 qui débute ce dimanche à Sölden.

Marco Odermatt est le favori de la saison 2022-2023 qui débute ce dimanche à Sölden.

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Marco Odermatt, avez-vous pu digérer vos exploits de la saison passée?

Oui, j’ai pu faire une belle pause, j’ai coupé trois semaines sans ski. Ça m’a fait du bien. J’ai aussi remarqué que davantage de monde me reconnaît, j’ai dû apprendre aussi à refuser des sollicitations pour me protéger. Les selfies au restaurant, quand mon plat a été servi, c’est fini (il sourit). 

Comment s’est passée votre préparation?

Ma préparation a été bonne, j’étais en stage avec les skieurs de vitesse et j’ai découvert le Chili cet été. J’ai davantage de vitesse, car mon but est de gagner une première descente cet hiver. Même si le géant reste très important pour moi!

Vous aviez gagné l’an passé le géant d’ouverture à Sölden, c’est important de réussir un résultat ici pour lancer idéalement votre hiver?

C’est toujours spécial de débarquer ici sans repères. Une bonne course à Sölden donne de la confiance, ça rend la saison plus facile. Mais si la course n’est pas bonne, ça marche aussi, il me reste encore 27 courses. Mais oui, l’année passée, ça m’avait lancé cet incroyable hiver et ça aide pour la confiance. 

Ressentez-vous une pression particulière après cette année d’exception?

Non, je n’ai pas plus de pression, c’est différent mais aussi plus tranquille parce que j’ai déjà gagné le grand globe. Je sais que je suis capable de le gagner encore. Mais le chemin est long et il y a d’autres prétendants, par exemple les descendeurs (ndlr: Kilde, Mayer ou Paris) s’ils remportent plusieurs descentes. Ou Loïc Meillard, qui a fait de très bons entraînements cet été et qui peut devenir un candidat au général s’il remporte plusieurs géants et slaloms.

Vous êtes-vous préparé spécialement à traverser des moments plus compliqués?

Oui, j’ai fait de la préparation mentale pour accepter quelques mauvaises courses, ce qui serait normal. Je sais que ma saison ne peut pas être meilleure que l’an passé.

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