BasketballL’heure est aux ajustements pour FR Olympic et Union NE
Vainqueurs samedi de l’acte I de la finale des play-off de LNA (84-75), les hommes de Petar Aleksic savent que rien n’est joué.
- par
- Gérard Bucher Fribourg
A peine les protagonistes du premier match de la finale des play-off ont-ils quitté le parquet de Saint-Léonard qu’ils étaient déjà tournés vers les corrections à effectuer en vue de la prochaine rencontre entre les deux formations qui se tiendra une nouvelle fois à Fribourg, ce mardi soir à 19h30. Les deux entraîneurs savent exactement où leur groupe a péché.
Dans les grandes lignes, Union NE a manqué la bataille du rebond, laissant son adversaire se gaver de deuxièmes, voire de troisièmes chances. FR Olympic, pour sa part, n’est pas parvenu à défendre convenablement sur Bryan Colon, auteur de 28 points.
Mardi, les joueurs d’Olympic feront tout pour ajouter une deuxième victoire à domicile et éviter ainsi une double confrontation de tous les dangers à la Riveraine. Quant aux Neuchâtelois, ils devront se faire violence pour ne pas se retrouver le dos au mur devant leur public.
Retours sur l’acte I
Jérémy Jaunin, consultant RTS: «Un très bon match tout d’abord. Comme souvent, Olympic s’est montré très solide dans les moments clés. Les Neuchâtelois n’ont pas réalisé le meilleur match de leur vie, mais ils sont restés au contact. C’est positif. Les rebonds offensifs leur ont toutefois coûté cher. Ils ont également perdu quelques ballons de trop. Cela fait partie des petits détails à régler. Ça promet pour le match 2.»
Arnaud Cotture (FR Olympic): «On savait que cette équipe de Neuchâtel allait nous proposer 40 minutes d’intensité. Elle n’a pas déçu. C’était important d’être agressif depuis le début. On a fait le job. On a réussi à s’adapter. On a plutôt bien géré nos temps creux, même s’il faudrait encore les limiter. On a aussi été intelligents lorsqu’ils se sont rapprochés de nous au score. En face, c’est vrai, Colon a mis ses shoots. Parfois, il était bien défendu, et il a quand même marqué. Il faut l’accepter.»
Yoan Granvorka (Union Neuchâtel): «Au final, on perd après avoir été toujours dans le match. Ça s’est joué sur des choses assez simples à corriger. On a manqué d’intensité et d’un peu de courage. On n’est pas allés au contact chaque fois. Il faut qu’on perde moins de ballons et qu’on aille plus fort au rebond. Qu’on se batte davantage. Une des qualités de nos adversaires, c’est de jouer très physique. Si on les laisse profiter de ça, c’est très compliqué de les battre. Ce mardi, ce sera un match-clé. On ne peut pas se permettre le luxe de calculer.»