InterviewUn Neuchâtelois de 17 ans dans «The Voice» ce samedi
Loris essaiera de convaincre les coachs de cette 11e saison, ce 19 février. Un moment que l’on vous promet plein d’émotions.
- par
- Fabio Dell'Anna
Il n’a que 17 ans, mais il est déjà doté d’une grande maturité. Loris va tenter sa chance dans «The Voice» ce samedi 19 février sur TF1. Ce Neuchâtelois ne jurait que par le rap, jusqu’à ce qu’il découvre il y a quelques mois qu’il peut aussi chanter. «Désormais, imaginer l’un sans l’autre me paraît impossible», nous dit-il au bout du fil. Celui qui a arrêté sa formation de paysagiste pour vivre son rêve se présente, juste avant son audition à l’aveugle.
La musique et vous, c’est une longue histoire d’amour?
Je suis tombé dedans tout petit. Mes parents m’ont bercé avec les albums qu’ils écoutaient. Cela doit faire environ quatre ans que je me suis mis au rap, un peu par hasard. Et maintenant, je chante aussi depuis environ 5 mois.
Préférez-vous le rap ou la chanson?
Je n’ai aucune préférence. J’adore le rap car j’ai l’impression de pouvoir m’exprimer sans filtre, sans me retenir. Je me sens libre de tout faire. À l’inverse, avec la musique, je me sens peut-être plus freiné dans les mots, mais j’ai l’impression que cela est compensé avec la technique et l’émotion que l’on va chercher au fond de son cœur.
Avez-vous déjà fait de la scène?
Deux mois avant les auditions à l’aveugle, j’ai participé à un concours à Lausanne intitulé Le Tremplin Suisse. Une compétition organisée par François Tual (ndlr: coach d’artistes) et Kevin Dozot (ndlr: ex-candidat romand de «The Voice France»). Je m’y suis inscrit sur un coup de tête et c’est à ce moment-là que j’ai découvert que j’étais capable de chanter. J’ai finalement gagné cette compétition, alors qu’il s’agissait de ma première scène. Suite à ça, la production de «The Voice» m’a contacté.
Quels artistes appréciez-vous?
J’en ai un qui n’est pas du tout dans la case rap, mais que je trouve au-dessus de tous: Stromae. Il a fait un retour spectaculaire et je l’admire beaucoup. Sinon, dans un style qui me ressemble plus, j’aime ce que Gims propose. Soprano est très fort aussi.
Lorsqu’on vous a demandé de participer à «The Voice», avez-vous hésité?
Pas du tout. J’ai dit oui tout de suite. Ce n’était pas un souhait particulier de faire «The Voice». De moi-même, je n’y serais peut-être pas allé. Mais quand ton téléphone sonne, ça rime un peu avec opportunité. J’ai envie de voir si j’arrive à gagner en notoriété et si cette vie-là me correspond.
Qu’attendez-vous de cette expérience?
J’aimerais pouvoir décrocher un contrat avec une maison de disques. Mais j’espère surtout que je vais progresser. Si je n’ai pas gagné ou si je ne passe pas une étape, je m’en fiche. J’ai juste envie aller de l’avant et de m’améliorer. Rencontrer les futurs coachs et recevoir un conseil de leur part, c’est déjà une victoire.
Si tout le monde se retourne, qui choisirez-vous?
Je n’ai pas de coach préféré. Florent Pagny est vocalement une icône en France. J’aime Amel Bent car elle est très présente dans le monde du hip-hop et du rap. Vianney arrive à captiver plusieurs générations avec sa musique et Marc Lavoine est très touchant et sincère. Rien que pour ça, je serais capable d’aller vers lui. Mon choix dépendra de mon feeling sur le moment.