Football: Manuel Akanji pourrait rentrer dans un club très fermé

Samedi (21h) aura lieu la très attendue finale de la Ligue des champions entre Manchester City et l’Inter Milan. Un Suisse devrait figurer parmi les 22 acteurs principaux de l’événement: Manuel Akanji. Le défenseur est l’une des pièces maîtresses du système mis en place par Pep Guardiola, l’entraîneur des Skyblues.

À 27 ans, le Zurichois écrirait l’histoire en cas de succès contre la formation de Simone Inzaghi. D’abord celle de son club, en figurant parmi le groupe qui offre à City son premier sacre européen. Et celle du football suisse en devenant le quatrième Helvète à soulever la coupe aux grandes oreilles. Mais qui étaient les trois premiers?

Le Vaudois a ouvert la voie du succès dans la plus prestigieuse des compétitions européennes avec le Borussia Dortmund 1997. Stéphane Chapuisat, âgé alors de 27 ans, a joué un rôle majeur dans l’épopée de son équipe puisqu’il a disputé les dix rencontres pour un total de trois buts et quatre passes décisives.

Lors de la finale remportée 3-1 contre la Juventus, l’homme aux 103 sélections avec la Nati était titulaire et est sorti à la 70e alors que le score était de 2-1. Son remplaçant, Lars Ricken, avait inscrit la troisième réussite, devenue célèbre, des Allemands sur son premier ballon, seize secondes après son entrée sur la pelouse.

Quatre ans plus tard, c’est également sous le maillot d’un club allemand, celui du Bayern Munich, que Ciriaco Sforza a inscrit son nom au palmarès de la Ligue des champions. Contrairement à son coéquipier avec la Nati, le milieu de terrain n’a de loin pas eu le même rôle.

L’Argovien a pourtant disputé l’intégralité des six rencontres de groupe, mais son temps de jeu a nettement diminué après la trêve hivernale. Ciriaco Sforza n’a eu le droit qu’à vingt petites minutes sur la pelouse pendant la phase décisive, lors de la demi-finale retour contre le Real Madrid. Le 23 mai 2001, il a suivi le triomphe, aux tirs au but, de son Bayern Munich contre Valence depuis le banc.

Le Bâlois est à ce jour le seul footballeur de notre pays à s’être imposé deux fois dans cette épreuve. En 2013, à 22 ans, pour sa première saison hors des frontières, «XS» participe au retentissant triplé du Bayern Munich de Jupp Heynckes. Avec seulement deux minutes de jeu lors du printemps européen, il n’a pas eu d’impact dans le sacre des bavarois sur la scène européenne. La donne diffère totalement six ans plus tard avec Liverpool. Pourtant Xherdan Shaqiri n’a foulé le terrain que pour une seule rencontre de la phase finale.

Mais quelle rencontre! Le Suisse est titularisé par Jürgen Klopp pour la demi-finale retour contre le FC Barcelone. Les Reds, battus 3-0 à l’aller, sont contraints à l’exploit à Anfield. Ils y parviennent en infligeant un sec et sonnant 4-0 aux Blaugrana grâce à un Shaqiri des grands soirs qui délivrent une passe décisive sur le 2-0. Pas suffisant pour briguer une place dans le onze pour la finale remportée contre Tottenham (2-0).