Pétition pour réduire les inégalités entre les doctorants à l'UNIL

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UNILUne pétition veut réduire les inégalités entre les doctorants

Le SSP Vaud et l’ACIDUL déposeront ce jeudi 22 juin une pétition avec quatre revendications visant à réduire les inégalités entre les assistants et les doctorants à l’UNIL.

Image d’illustration

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20min/Marvin Ancian

En janvier 2023, le Syndicat des services publics (SSP) Vaud et l’Association du corps intermédiaire et des doctorants de l’UNIL (ACIDUL) ont lancé une pétition en faveur de l’amélioration des conditions de travail des doctorants à l’UNIL. Celle-ci a reçu plus de 1000 signatures et sera remise en mains propres à la Direction de l’UNIL ce jeudi 22 juin à 8h30.

Cette pétition «vise à réduire les nombreuses inégalités entre les différents statuts de doctorants qui existent à l’Université de Lausanne», explique le SSP Vaud dans un communiqué de presse paru ce mardi. Ces inégalités touchent «les salaires, mais aussi les taux d’engagement et la durée des contrats, et distinguent d’une part les assistants diplômés, dont les postes sont financés par le budget ordinaire de l’UNIL, et les doctorants financés sur des fonds externes, principalement le FNS», poursuit le Syndicat.

S’agissant des inégalités salariales, le SSP révèle que «les doctorants FNS gagnent 18’000 francs de moins que les assistants pour un temps plein en première année». Quant aux taux d’engagement, les assistants sont engagés en moyenne à 84%, alors que les doctorants FNS le sont «presque tous à plein temps». Enfin, un assistant peut consacrer que 50% de son temps à sa thèse sur ses cinq ans de contrat, alors qu’un doctorant FNS a droit en règle générale à 85% pendant quatre ans. «Au final, cela représente presque 11 mois de travail que les seconds peuvent consacrer en plus à leur thèse», constate le SSP.

Quatre mesures demandées

Avec pour objectif de réduire ces inégalités, la pétition demande les choses suivantes:

  • «Le doublement de l’indemnité (de 750 à 1500 fr. par mois) que l’UNIL verse déjà aux doctorants FNS pour compenser l’écart salarial avec les assistants;

  • L’engagement systématique des assistants à plein temps, avec 70% de temps réservé à la thèse;

  • La garantie par l’UNIL des salaires des doctorants financés sur fonds externes;

  • Des contrats uniques de cinq ans pour les assistants et de quatre ans pour les doctorants FNS».

La dernière mesure concernant également le Conseil d’État vaudois. Une copie de la pétition a aussi été adressée au Département de l’enseignement et de la formation.

(comm/aze)

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