Afghanistan: Les talibans n’ont «pas d’information» sur la présence de Zawahiri à Kaboul

Publié

AfghanistanLes talibans n’ont «pas d’information» sur la présence de Zawahiri à Kaboul

Les autorités ont demandé aux services de renseignement de mener une «enquête approfondie» après la mort sur leur sol du chef d’Al-Qaïda.

Capture d’écran de l’Égyptien Ayman al-Zawahiri, tirée d’une vidéo publiée le 12 septembre 2011.

Capture d’écran de l’Égyptien Ayman al-Zawahiri, tirée d’une vidéo publiée le 12 septembre 2011.

via REUTERS

Les talibans ont déclaré jeudi n’avoir «pas d’information» sur la présence en Afghanistan d’Ayman al-Zawahiri, le chef d’Al-Qaïda, dont le président américain Joe Biden a annoncé la mort par une frappe de drone à Kaboul, la capitale afghane. «Les dirigeants de l’Émirat islamique d’Afghanistan ont demandé aux services de renseignement de mener une enquête approfondie et sérieuse sur l’incident», selon un communiqué officiel du gouvernement de Kaboul, dans lequel les talibans citent pour la première fois le nom du chef d’Al-Qaïda depuis l’annonce du président américain.

Lundi, le président américain Joe Biden avait annoncé en direct à la télévision la mort de l’Égyptien Ayman al-Zawahiri, tué dans la nuit de samedi à dimanche par une frappe de drone américain alors qu’il se trouvait sur son balcon d’une maison à Kaboul.

Promesse non tenue?

L’assassinat de Zawahiri est le plus grand coup porté à Al-Qaïda depuis que les forces spéciales américaines ont tué Oussama ben Laden en 2011. Sa présence à Kaboul remet en question la valeur de la promesse des talibans de ne pas héberger de groupes terroristes en Afghanistan. Les talibans ont réitéré jeudi dans leur déclaration qu’il n’y avait «aucune menace» pour aucun pays depuis le sol afghan.

Introuvable depuis plus de dix ans, Ayman al-Zawahiri était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11 septembre 2001, qui avaient fait près de 3000 morts aux États-Unis. «Justice a été rendue» aux familles de victimes tuées dans les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et au siège du Pentagone près de Washington, avait ajouté le président Biden lundi.

(AFP)

Ton opinion