Menacée de mort, Ophélie Meunier sort du silence

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FranceMenacée de mort, Ophélie Meunier sort du silence

Après la diffusion du «Zone Interdite» sur l’islam radical, l’animatrice a été placée sous protection policière. Elle raconte comment elle a vécu cette situation.

Ophélie Meunier a reçu le Q d’Or 2022 du magazine TV sur le plateau de «Quotidien» ce mercredi 16 février.

Ophélie Meunier a reçu le Q d’Or 2022 du magazine TV sur le plateau de «Quotidien» ce mercredi 16 février.

Capture d’écran TMC

Après la diffusion, dimanche 23 janvier, du numéro de «Zone Interdite» sur l’islam radical à Roubaix (F), Ophélie Meunier a reçu des menaces de mort et a été placée sous protection policière. «Elle va bien», confiait Jean-Marie Tricaud, producteur de l’émission, au micro d’Europe 1, quelques jours après. Et d’ajouter: «Évidemment, c’est intolérable de se retrouver dans cette situation pour avoir fait son métier. Ophélie fait face, elle travaille. Elle est revenue au bureau. Mais, je ne vais pas vous raconter d’histoire, c’est une situation qui est très difficile à vivre.»

«J’ai le sourire aujourd’hui»

Une situation que l’ex-mannequin a évoquée pour la première fois sur le plateau de «Quotidien», mercredi 16 février. «C’est la première fois que tu prends la parole depuis la diffusion du documentaire sur l’islam radical à Roubaix. Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête à la suite de menaces de mort qui te visaient. Comment ça va? Comment tu as vécu tout ça?» lui a demandé Yann Barthès. Ce à quoi elle a répondu: «Ça va, ça va bien. Je m’exprime peu sur le sujet publiquement parce que c’est un sujet qui touche ma vie personnelle et ma famille, mais ça va, et j’ai le sourire aujourd’hui.»

Celle qui vient de donner naissance à une petite fille a ajouté qu’elle ne regrettait pas la diffusion du reportage qui selon elle était nécessaire, et bien fait. «C’est vrai que c’est un sujet sensible qui est souvent récupéré par l’extrême droite. Pour autant, à deux mois de la présidentielle, c’est un sujet qui est dans l’actualité et qui mérite d’être soulevé», a-t-elle déclaré avec émotion, en ajoutant: «Nous, journalistes, on ne doit pas être coincé entre l’extrême droite, qui s’approprie totalement le sujet, et des islamistes radicaux, qui nous empêchent carrément d’en parler. Nous, journalistes, notre boulot c’est de parler des sujets le plus factuellement possible, sans idéologie, et c’est ce qu’on a fait.»

(Lematin.ch)

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