FranceRémy Daillet a été mis en examen pour avoir fomenté des coups d’État
Soupçonné d’avoir organisé l’enlèvement au printemps de la petite Mia, le complotiste français, figure de l’ultradroite, a été inculpé vendredi.
Rémy Daillet, figure des milieux complotistes, déjà incarcéré dans l’affaire de l’enlèvement de la petite Mia, a été mis en examen vendredi pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placé en détention provisoire, a indiqué une source judiciaire.
Le complotiste est soupçonné d’avoir envisagé des «projets de coups d’Etat et d’autres actions violentes», dont un attentat contre une loge maçonnique de l’est de la France, selon une source proche du dossier, ce qu’il conteste. Sa secrétaire, Ginette M., âgée de 67 ans, a elle aussi été mise en examen vendredi, mais elle a été placée sous contrôle judiciaire.
Depuis le mois de mai, douze personnes appartenant à l’ultradroite ont été mises en examen pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle» dans cette affaire.
Loge maçonnique visée
Parmi ces suspects, certains sont soupçonnés d’appartenir au groupuscule «Honneur et nation», qui projetait d’attaquer une loge maçonnique dans l’est de la France. Les investigations des juges antiterroristes se sont ensuite orientées vers des proches de Rémy Daillet.
«L’opposant politique Rémy Daillet n’a strictement aucun lien ni avec le groupuscule Honneur et nation ni avec les projets d’attentats que l’on prête à ses membres dont il n’a pas connaissance», avait réagi jeudi soir dans un communiqué son avocat, Me Jean-Christophe Basson-Larbi. «Aucun élément objectif ne démontre son implication» dans les différents projets, selon l’avocat.