Suisse romandeLa traque au moustique tigre, un défi pour les autorités lémaniques
Le canton de Vaud et le Conseil du Léman lancent une campagne de prévention pour limiter l’installation du dangereux insecte.
En plus d’être une bestiole particulièrement désagréable et agressive, capable de piquer de manière répétée et en plein jour, le moustique tigre est un vecteur potentiel de maladies tropicales comme la dengue, la maladie à virus zika ou encore le chikungunya. L’arrivée des températures estivales favorise sa prolifération et son installation doit impérativement être limitée. Pour la troisième année consécutive, le département vaudois de la santé et de l'action sociale (DSAS) lance une campagne de prévention publique. L’été dernier, l’insecte avait été identifié pour la première fois dans les communes de Nyon, Cully et Prilly. Jusqu’ici, il ne s’agissait que de cas isolés. Mais la période active du moustique tigre va de juin à mi-octobre et la prudence est de mise.
Le canton a placé des pièges dans des lieux stratégiques afin d’attirer les éventuelles femelles prêtes à pondre. La population est également appelée à signaler les moustiques repérés de jour sur: moustiques-suisse.ch (si possible à l’aide d’une photo). Visuellement, le moustique tigre est très petit, à rayures blanches et noires. Il a de longues pattes et une ligne blanche qui traverse le thorax et la tête. Son vol est lent et silencieux. Les autorités vaudoises collaborent également avec le Valais et Genève ainsi qu’avec les départements français de la Haute-Savoie et de l’Ain pour surveiller de près l’insecte. En 2021, ils ont établi ensemble une carte de sa présence sur le territoire lémanique. Elle est consultable sur le site internet du Conseil du Léman.