Un membre de la maison royale démissionne après un incident raciste

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Royaume-UniUn membre de la maison royale démissionne après un incident raciste

Lors d’une réception, la directrice d’une association d’aide aux victimes de violences domestiques a été assaillie de questions sur sa couleur de peau et son origine par un employé de Buckingham.

La réception organisée à Buckingham par la reine consort Camilla avait pour thème la lutte contre les violences à l’égard des femmes. Ngozi Fulani raconte avoir été interpellée dix minutes après son arrivée par une personne qu’elle désigne comme «Lady SH», qui lui a «touché les cheveux» pour voir son nom sur son badge.

La réception organisée à Buckingham par la reine consort Camilla avait pour thème la lutte contre les violences à l’égard des femmes. Ngozi Fulani raconte avoir été interpellée dix minutes après son arrivée par une personne qu’elle désigne comme «Lady SH», qui lui a «touché les cheveux» pour voir son nom sur son badge.

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Une personne appartenant à l’entourage de la monarchie britannique a démissionné, après avoir posé des questions insistantes sur ses origines à une militante féministe noire, lors d’une réception organisée par la reine consort Camilla à Buckingham, a indiqué, mercredi, le palais.

Ngozi Fulani, directrice de l’association Sistah Space, qui soutient les victimes de violences domestiques, a affirmé sur Twitter qu’un employé des services qui entourent les membres de la monarchie lui avait demandé avec insistance «d’où elle venait vraiment» lors d’une réception, mardi, au palais royal.

Le palais de Buckingham a déclaré prendre l’incident «extrêmement au sérieux». «Des commentaires inacceptables et vraiment regrettables ont été faits», a déclaré le palais. «La personne concernée aimerait exprimer ses profondes excuses pour le mal causé et a quitté son rôle honorifique avec effet immédiat.»

«D’où est-ce que les gens comme vous viennent?»

La réception organisée à Buckingham par la reine consort Camilla avait pour thème la lutte contre les violences à l’égard des femmes. Ngozi Fulani raconte avoir été interpellée dix minutes après son arrivée par une personne qu’elle désigne comme «Lady SH», qui lui a «touché les cheveux» pour voir son nom sur son badge, explique-t-elle.

Elle ajoute qu’après avoir expliqué qu’elle était là comme représentante de son association basée à Londres, son interlocutrice lui a demandé: «Non, mais d’où venez vous en Afrique?» et a continué d’insister quand Ngozi Fulani lui a répondu être britannique. «Non, mais d’où venez-vous vraiment? D’où est-ce que les gens comme vous viennent?» aurait-elle insisté.

Ngozi Fulani explique n’avoir pas su quoi répondre, ni que faire. «Je ne pouvais pas le dire à la reine consort, et c’était un choc pour moi comme pour les deux autres femmes à mes côtés, nous sommes restées abasourdies et muettes.» «Nous ne souhaitons pas révéler l’identité de la personne concernée, c’est le système qui doit évoluer», a insisté l’association Sistah Space.

Un an après le scandale sur la couleur du fils de Meghan et Harry

L’incident intervient après que la famille royale britannique a été accusée de racisme, l’année dernière, par le prince Harry – fils cadet du roi Charles III – et son épouse Meghan, une Américaine métisse. Le couple, qui vit désormais aux États-Unis, assure notamment qu’un membre de la famille royale s’était interrogé, avant sa naissance, sur la couleur de peau qu’aurait leur fils Archie.

Seulement 8,5% des employés de la famille royale font partie de minorités ethniques, contre 13% de la population britannique, avait révélé, l’année dernière, la famille royale, en se fixant un objectif de 10% pour 2022.

(AFP)

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