Football: Alain Geiger, «très surpris» du penalty accordé à Lucerne

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FootballAlain Geiger, «très surpris» du penalty accordé à Lucerne

L’entraîneur grenat était très remonté contre les décisions arbitrales de Sandro Schärer, à l’occasion de la défaite 1-0 de Servette dimanche.

Valentin Schnorhk
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À l’image du carton rouge brandi contre Kevin Mbabu, Servette n’a pas goûté aux décisions arbitrales de Sandro Schärer.

À l’image du carton rouge brandi contre Kevin Mbabu, Servette n’a pas goûté aux décisions arbitrales de Sandro Schärer.

BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO

«Ça se discute». Nicolas Vouilloz, lui, reste courtois, admet n’avoir pas trop compris les décisions arbitrales de Sandro Schärer, à savoir le penalty sifflé contre Kevin Mbabu (qui a permis à Max Meyer d’offrir la victoire 1-0 à Lucerne contre Servette), ainsi que l’expulsion du latéral droit genevois, pour un deuxième carton jaune. «C’est un match qui laisse un goût amer», siffle Vouilloz.

Il y a la réserve d’un garçon de 21 ans. Son entraîneur Alain Geiger, lui, n’en a cure. Il lâche ce qu’il a sur le cœur: «En finalité, ce sont les décisions arbitrales très négatives à notre égard qui font basculer le match, tranche le technicien. Sur le penalty, c’est vrai que Mbabu touche l’adversaire, mais le ballon est déjà parti. J’ai été très surpris. C’était incroyable.» Voilà pour les premiers griefs. Il y en a d’autres.

«C’est un scandale: Crivelli reçoit deux coups avant. Les images sont très claires. La VAR n’a pas fait son boulot. Pourquoi l’arbitre ne va-t-il pas la consulter?»

Alain Geiger, entraîneur de Servette

Deuxième thématique, le carton rouge direct envoyé à Enzo Crivelli, pour s’être violemment accroché avec Ismajl Beka. «C’est un scandale: il reçoit deux coups avant. Les images sont très claires. La VAR n’a pas fait son boulot. Pourquoi l’arbitre ne va-t-il pas la consulter? Il m’a dit qu’il devrait revoir les images. Mais pourquoi n’est-il pas y allé directement, histoire d’être sûr de ce qu’il s’est passé?»

On ne le saura pas. Seule certitude, Servette a perdu dimanche son premier match à domicile de la saison. Et au-delà des choix de l’arbitre, il y a aussi sa gestion du match qui interpelle: «Nous n’avons pas manqué d’occasions, observe Nicolas Vouilloz. On aurait pu marquer, on aurait même dû marquer. Nous n’avons pas fait un mauvais match. À part notre erreur défensive sur le penalty, Lucerne n’a pas grand-chose d’autre.» De quoi nourrir passablement de frustrations. Et les transformer au mieux pour le déplacement de dimanche prochain à Lugano, comme un avant-goût de la demi-finale de la Coupe de Suisse du 5 avril.

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