Ligne britannique à grande vitesse amputée d’un tronçon

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Royaume-UniProjet majeur de ligne à grande vitesse amputé d’un tronçon

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a annoncé mercredi revoir à la baisse le projet HS2, dont le coût a plus que doublé et qui a subi des retards répétés.

La ligne ferroviaire à grande vitesse HS2, qui devait relier Londres à Leeds, s’arrêtera finalement après Birmingham.

La ligne ferroviaire à grande vitesse HS2, qui devait relier Londres à Leeds, s’arrêtera finalement après Birmingham.

REUTERS

«J’annule le reste du projet HS2», a déclaré mercredi le chef de gouvernement conservateur britannique Rishi Sunak lors d’un discours au congrès de son parti à Manchester (nord de l’Angleterre), annonçant revoir à la baisse un projet majeur d’infrastructure pour le pays: une ligne de train à grande vitesse qui visait à désenclaver le nord du pays mais dont le coût s’était envolé. «À sa place nous réinvestirons chaque penny, 36 milliards de livres (ndlr: plus de 40 milliards de francs), dans des centaines de nouveaux projets de transports», a-t-il promis.

La HS2 (High Speed 2), projet de deuxième ligne à grande vitesse au Royaume-Uni après celle empruntée par l’Eurostar vers le tunnel sous la Manche (HS1), devait à l’origine relier la capitale britannique à Birmingham puis à Manchester et Leeds. Elle s’arrêtera finalement après Birmingham.

De meilleures liaisons

«Ce dont nous avons vraiment besoin, c’est de meilleures liaisons de transport dans le Nord» et cela «sera notre priorité» a martelé M. Sunak lors d’un discours au congrès annuel du parti conservateur. Pour justifier sa décision, le Premier ministre a affirmé qu’«HS2 est l’exemple ultime du vieux consensus» et «le résultat est un projet dont le coût a plus que doublé et a souffert de retards répétés».

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a adressé un discours au congrès de son parti à Manchester.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a adressé un discours au congrès de son parti à Manchester.

AFP

Le Premier ministre a notamment confirmé qu’il comptait doper un projet ferroviaire déjà dans les tuyaux pour améliorer les connexions entre les principaux centres économiques du Nord, qui réduira les temps de trajets entre Manchester, Bradford, Sheffield ou Hull, sur des lignes électrifiées.

Alors que les revirements de Londres sont très mal perçus par les élus du nord de l’Angleterre, qui accusent le gouvernement de renier ses promesses envers des régions plus défavorisées économiquement, le dirigeant a aussi énuméré une longue liste de projets de transports urbains, bus ou trams et de connexions routières, améliorés.

(AFP)

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