HandballPerquisition chez le gardien de la Suisse, positif à la meth
Nikola Portner a été contrôlé positif à la méthamphétamine. Le double vainqueur de la Ligue des champions est provisoirement suspendu par la Ligue allemande.
- par
- Florian Vaney
Pour Nikola Portner, l’espoir se nomme «échantillon B». Une semaine après l’annonce de son contrôle positif à la méthamphétamine, le gardien de l’équipe de Suisse peut encore espérer être gracié via la seconde analyse. Si elle renvoie au même résultat que le premier échantillon, alors Portner pourrait se retrouver dans une situation particulièrement délicate.
Le 10 avril, l’agence antidopage allemande informait le portier du SC Magdebourg de son contrôle positif, effectué un mois plus tôt après un match face au Füchse Berlin. Il s’en défend sur Instagram: «Je n’ai violé aucun règlement antidopage!» Le lendemain, la Ligue allemande de handball le suspendait provisoirement.
La meth, une substance problématique
La problématique prend une dimension particulièrement sérieuse au regard de la substance incriminée. La crystal meth présente deux particularités ennuyeuses pour Nikola Portner. D’une part, il ne s’agit pas d’un produit qu’il est généralement possible d’ingérer par inadvertance. À l’inverse d’autres produits dopants. Cela pourrait rendre sa peine d’autant plus sévère.
D’autre part, la consommation de méthamphétamine est interdite en Allemagne. Le gardien suisse violerait ainsi la loi pénale sur les drogues. Son cas serait donc étendu au-delà des frontières du sport. À ce titre, les règles antidopage interdisent la consommation de crystal meth uniquement les jours de compétition.
La police allemande s’est présentée cette semaine à son domicile avec un mandat de perquisition. Elle a expliqué mercredi qu’aucune substance interdite n’avait été trouvée. Les résultats de l’échantillon B sont attendus dans les prochains jours. En cas d’analyse négative, la suspension de Nikola Portner serait levée. Dans le cas inverse, ce serait à lui de trouver le moyen de prouver son innocence.