FootballLe Lausanne-Sport est relégué en Challenge League
Le petit et inutile point pris dimanche face au FC Bâle (0-0) ne fait qu’entériner la relégation des Vaudois.
- par
- André Boschetti
Le deuxième blanchissage réussi par le Lausanne-Sport au cours de cette triste saison ne lui a pas porté chance. Le score nul et vierge qui a sanctionné son duel face au FC Bâle n’a eu d’autre conséquence que d'officialiser son retour en Challenge League. Les Vaudois n’ont donc même pas la possibilité de maudire Servette qui s’est, lui, largement incliné dans le même temps à Lucerne (0-4).
Entre deux équipes dont le destin était pratiquement scellé avant même le coup d’envoi, personne parmi les spectateurs ne s'attendait à un feu d’artifice. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’y en a pas eu. Après une entame intéressante avec deux bonnes occasions pour Coyle (3e) puis Amdouni sur un corner de Trébel - tête trop enlevée (4e)-, le LS monopolisait un peu plus souvent le ballon que son adversaire mais sans parvenir à inquiéter Lindner. Il fallait ensuite patienter près d’une demi-heure pour voir une belle frappe du même Amdouni être détournée de justesse en corner par le gardien autrichien du FC Bâle (33e).
Diaw réussit son retour
Côté Bâlois, le contenu était plus pauvre encore. Si l’on excepte une jolie frappe enroulée mais mal cadrée d’Esposito (8e), le futur européen ne proposait rien de bien intéressant jusqu’à la pause.
Pour donner un peu de relief à cette fin d’après-midi, on ne pouvait compter que sur le FC Bâle. Et heureusement pour l’intérêt du match, les Rhénans décidaient de hausser enfin un peu le rythme après la pause. Un petit effort qui permettait surtout à Mory Diaw, qui retrouvait sa place après près d’un mois d’absence, de montrer qu’il figure bel et bien parmi les meilleurs gardiens du pays. Ses interventions salvatrices face à Szalai (54e), Esposito (54e) et Males (61e) avaient le don de briser l’élan bâlois et d’offrir un espoir au LS d’interrompre sa petite série de défaites.
Avec un peu de chance, les Vaudois auraient même pu l’emporter si la frappe, légèrement déviée, de Coyle n’avait pas touché le poteau gauche du but de Lindner (80e). Ou si Pollero n’avait pas manqué sa reprise seul face à Lindner (93e).