France: Cédric Jubillar renvoyé aux Assises pour le meurtre de sa femme Delphine

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FranceCédric Jubillar renvoyé aux Assises pour le meurtre de sa femme Delphine

Le peintre en bâtiment, incarcéré depuis juin 2021 et qui nie toute responsabilité, sera jugé à Albi, dans le sud de la France, possiblement fin 2024 ou début 2025.

Delphine Jubillar a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, en plein couvre-feu lié à la pandémie de Covid-19. À l’époque, le couple, qui a deux enfants, était en instance de divorce.

Delphine Jubillar a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, en plein couvre-feu lié à la pandémie de Covid-19. À l’époque, le couple, qui a deux enfants, était en instance de divorce.

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Cédric Jubillar sera jugé par une Cour d’assises (ndlr: tribunal qui juge les personnes accusées de crimes punis de plus de 20 ans de réclusion et les procès en appel) pour le meurtre de son épouse Delphine, une infirmière de 33 ans disparue dans le Tarn en 2020, a-t-on appris mardi auprès du parquet général de Toulouse.

«L’ordonnance de mise en accusation a été rendue. Il est impossible à ce jour d’indiquer à quelle la date cette affaire sera fixée. Il faut attendre de savoir si cette ordonnance sera frappée d’appel», a déclaré le procureur général de la Cour d’appel de Toulouse, Franck Rastoul.

Le procès se déroulera devant la Cour d’assises du Tarn à Albi (sud de la France), où des aménagements spécifiques seront à prévoir pour accueillir un tel procès. Selon une autre source judiciaire, Cédric Jubillar pourrait être jugé fin 2024 ou début 2025.

L’affaire a mis la France en émoi

Dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, le peintre en bâtiment, aujourd’hui âgé de 36 ans et incarcéré depuis juin 2021, nie toute responsabilité.

Le dossier avait été ouvert à la suite de la disparition de Delphine Jubillar, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, en plein couvre-feu lié à la pandémie de Covid-19. À l’époque, le couple, qui a deux enfants, était en instance de divorce.

La disparition de l’infirmière avait suscité un important émoi en France, peu après la condamnation de Jonathann Daval pour le meurtre de son épouse en Haute-Saône, qu’il avait longtemps nié en jouant le rôle du mari éploré.

(AFP)

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