Volleyball - A Amriswil, Chênois n’a pas tenu la distance

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VolleyballÀ Amriswil, Chênois n’a pas tenu la distance

En CEV Cup, les Genevois se sont inclinés 3-1 malgré un début de match parfait et le gain du premier set.

Pascal Bornand Amriswil
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Pascal Bornand Amriswil
Les Thurgoviens ont parfaitement maîtrisé le match aller.

Les Thurgoviens ont parfaitement maîtrisé le match aller.

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Chênois est de nouveau rentré bredouille d’Amriswil, là où quatre jours plus tôt il s’était incliné 3-0. En 32e de finale de la CEV Cup, le champion suisse en titre a subi la loi (3-1) de son rival thurgovien malgré un début de rencontre parfait. Pour espérer renverser la vapeur au match retour, le 17 novembre à Sous-Moulin, il devra rendre la monnaie de sa pièce à Amriswil et rafler le golden set. Un sacré défi. Une gageure?

Percutants en attaque avec un Strahinja Brzakovic retrouvé, les Genevois ont empoché le premier set (25-19), puis résisté au leader de LNA jusqu’à 19-19 dans la deuxième manche. La suite, moins glorieuse, le capitaine Dejan Radic ne se l’expliquait pas vraiment. «On a soudain perdu le fil de notre jeu. Est-ce mental ou physique, je n’en sais trop rien. Mais ce qui est sûr et plus regrettable, c’est qu’on avait les moyens de gagner ce match.»

Deux renforts motivés

Ce devait être pour Chênois l’arme fatale, autorisée par le règlement de la Coupe d’Europe. À Amriswil, le club genevois a tenté le coup de force: aligner six mercenaires et un libéro argovien! Un peu comme le PSG, Chelsea ou le Pallavolo Lugano de la belle époque. Cet usage en libre service de ses pros étrangers a failli payer. Seulement, en face, l’équipe de Juan Serramalera a aussi des arguments à faire valoir. Notamment deux renforts… suisses très motivés, les ex-Chênois Quentin Zeller et Karim Zerika, 20 points à eux deux.

Fébrile en début de partie, Amriswil a fini par déclencher son rouleau compresseur. Pour cela, il a trouvé la clé au service et plus encore au bloc, un secteur de jeu décisif où Chênois ne s’est pas montré à la hauteur comme l’indiquent les statistiques (10 points à 3) et comme le concède le capitaine chênois. «On doit faire mieux, reconnaît Dejan Radic. Au 4e set, on s’est pris à rêver en menant 14-12 mais, comme samedi déjà, on ne s’est pas montrés suffisamment solides à la conclusion.»

Le central serbe croit-il à un revirement de situation possible dans six jours à Sous-Moulin? «Pour l’instant, on a un match important à disputer dimanche à Lucerne. La Coupe d’Europe, on y pensera après», répond-il.

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