Motocyclisme: Après la Formule 1, Liberty Media veut racheter la MotoGP

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MotocyclismeAprès la Formule 1, Liberty Media veut racheter la MotoGP

Selon le Financial Times, le groupe américain serait en passe d’offrir plus de 4 milliards d’euros pour se payer les droits de la MotoGP.

La MotoGP passera-t-elle en mains américaines?

La MotoGP passera-t-elle en mains américaines?

AFP

Déjà propriétaire de la Formule 1, le groupe américain Liberty Media est en passe de racheter la société possédant les droits du championnat du monde MotoGP, Dorna Sports, pour plus de 4 milliards d’euros, assure le Financial Times.

Dorna Sports, qui est basée à Madrid et possède notamment, outre les droits sur le championnat de MotoGP, ceux sur le championnat de Superbike, est aujourd’hui contrôlée à 40% par le fonds Bridgepoint et à 39% par le Fonds d’investissement du régime de retraite du Canada, rappelle le quotidien britannique. Le reste du capital est entre les mains des dirigeants de Dorna.

L’accord avec Liberty Media valorise Dorna à plus de 4 milliards d’euros, dette incluse, selon le journal.

Opération scrutée par les instances
de contrôle de la concurrence

Toujours selon le FT, qui s’appuie sur des sources proches du dossier, QSI, le fonds souverain du Qatar propriétaire du Paris Saint-Germain et la holding TKO Group, regroupant la ligue professionnelle américaine de catch (WWE) et celle d’arts martiaux mixtes (MMA), ont aussi été en discussion pour le rachat de Dorna avec ses propriétaires.

Cette acquisition, qui offrirait au groupe Liberty Media le contrôle de la Formule 1 et du championnat MotoGP, pourrait toutefois être scrutée de près par les instances de contrôle de la concurrence. Le fonds CVC, un temps propriétaire des deux mêmes championnats, avait par exemple été contraint par le gendarme européen de la concurrence de céder en 2006 le championnat moto quand il avait acquis la F1, dont il a cédé le contrôle à Liberty Media en 2017, rappelle encore le Financial Times.

Contactées par l’AFP, les parties étaient injoignables ou n’ont pas souhaité faire de commentaire sur ce dossier.

(AFP)

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