FootballParmi tous ses entraîneurs, «coach CC» reste une exception
Aucun des douze derniers techniciens du FC Sion n’a commencé son ère par une victoire. Seul le boss de Tourbillon l’avait emporté en s’asseyant sur le banc contre Lausanne en mars 2021 (1-3).
- par
- Nicolas Jacquier
On a coutume de parler de choc psychologique quand un président décide de se séparer de son entraîneur. Au FC Sion, ce choc-là ne fonctionne pas, en tous les cas au niveau des statistiques. Preuve en est qu’aucun des douze derniers techniciens étant passés par Tourbillon n’a pu fêter une victoire lors de son intronisation officielle.
Ce dimanche, Fabio Celestini n’a pas échappé à cette tendance. Comme tous ses collègues l’ayant précédé, le successeur de Tramezzani n’a pas pu commencer son mandat par une victoire. Pis, il a vu sa nouvelle équipe s’incliner au bout des arrêts de jeu contre Lugano pour une défaite des plus frustrantes (3-2).
Pour le FC Sion, les chiffres sont tristement éloquents. Depuis 2017, les «premières» des différents entraîneurs qui se sont succédé sur son banc comptent… dix défaites pour un seul nul, ramené de Lucerne par Marco Walker au printemps 2021.
En fait, un seul technicien échappe à cette sinistrose, et c’est Christian Constantin lui-même, qui peut s’enorgueillir d’avoir réussi là où ses derniers coachs ont chacun échoué. Comme il aime à le faire quand la situation l’exige (ou que le nouveau coach n’a pas encore été désigné…), le président du FC Sion s’était de nouveau mué en entraîneur le dimanche 7 mars 2021.
À cette occasion, dans un derby disputé à huis clos en raison du Covid, le visiteur valaisan était venu s’imposer 3-1 à la Tuilière grâce à un doublé signé Baltazar et une troisième réussite de Ndoye. Une semaine plus tard, les choix de «coach CC» avaient été moins heureux contre Servette (défaite 2-1 à Tourbillon).
Jusqu’à présent, Fabio Celestini a toujours réussi des départs canon avec ses nouvelles équipes. Avec Lugano, il avait fêté trois victoires lors de ses quatre premiers matches. Au FC Lucerne, il avait signé cinq victoires et un nul lors de ses six premières rencontres. Pour ne pas faire baisser la moyenne, le Vaudois devra rectifier le tir dès dimanche contre Servette à la Praille (16 h 30).