BasketballFlorian Steinmann: «Avec Massagno, ça s’est fait en deux jours»
L’ailier genevois de 32 ans arrive en renfort chez le finaliste de SB League, Spinelli Massagno.
- par
- Jérémy Santallo
C’est la bombe du week-end dans l’univers du basket suisse: Florian Steinmann a signé un contrat d’une saison – avec une autre en option – avec Spinelli Massagno. «Cela s’est fait en deux jours, lâche l’ailier genevois de 32 ans, joint par téléphone dimanche en début d’après-midi. Ils m’ont contacté pour me demander si ça pouvait me tenter de venir au Tessin et d’essayer de gagner un titre avec eux. Et j’ai dit let’s go!» Il s’apprête à découvrir son septième club de SB League après Monthey, Genève, Neuchâtel, Lugano, Fribourg et Boncourt, qui vient se retirer de première division pour des raisons financières.
Dans l’attente depuis la fin de la saison, alors que les signatures de joueurs suisses s’enchaînaient aux quatre coins du pays, Steinmann a accueilli avec bonheur les coups de téléphone de l’entraîneur Robbi Gubitosa et de son assistant Salvatore Cabibbo. «C’est vrai que le mois de juin a été long. Je devais attendre sur certains clubs romands mais le risque était trop grand de ne rien trouver ensuite, poursuit le shooteur. J’ai été surpris mais je suis très heureux qu’un club comme Massagno m’ait appelé. C’est un nouveau challenge et je sais que je peux les aider à faire aussi bien ou mieux que la saison passée (ndlr: le club a remporté la SBL Cup, le premier titre de son histoire, et a été battu en finale de la Coupe de Suisse et du championnat par Fribourg).»
Dans le Tessin, à partir du 15 août, Steinmann retrouvera des têtes connues avec «Toto» Cabibbo, qui était son entraîneur à Lugano (2016), et le vétéran Dusan Mladjan, avec qui il a évolué dans les rangs d’Olympic. «Je vais reprendre en quelque sorte le rôle qu’avait Roberto Kovac là-bas.» Avec donc des minutes et beaucoup de tirs? «On ne m’a rien promis de spécial, dit-il. Je vais apporter mon expérience et le coach décidera de mon temps de jeu. Mais après cette année galère à Boncourt, c’est cool. C’est le travail qui paie.»