France: Des pièces d’un Airbus A380 laissées au plus offrant

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FranceDes pièces d’un Airbus A380 laissées au plus offrant

Plus de 500 pièces issues d’un exemplaire du «Superjumbo» sont vendues aux enchères à Toulouse.

Sièges, hublots, porte d’accès à la cabine, éléments du cockpit: plus de 500 pièces issues d’un Airbus A380, le plus gros avion de ligne du monde, sont vendues aux enchères à Toulouse, dans le sud-ouest de la France. Les ventes, de jeudi à samedi, vont attirer jusqu’à «500 personnes» des quatre coins du monde, indique Marc Labarbe, commissaire-priseur en charge de la vente. «Il y a 50 pays connectés à distance sur la vente, donc vous voyez que ça marche, ça parle l’A380», se réjouit-il. Parmi les clients inscrits en ligne, des Américains, des Européens ou encore des Népalais ou des Arméniens.

Avion de légende

«L’A380 est un avion de légende, qui fait rêver» et qui «a marqué son époque», explique Anne Galabert, directrice de la communication d’Airbus, à l’origine de la vente. Les pièces, issues d’un A380 MSN 13 exploité par la compagnie aérienne Emirates et démonté en 2021, intéressent à la fois des amoureux de l’aviation, des nostalgiques qui ont travaillé pour Airbus et des amateurs d’art, car certaines pièces ont été revisitées par des «street-artists».

Charles Koeck, 69 ans, ingénieur aéronautique à la retraite, était l’un des rares intéressés à être présent dans la salle de vente. Cet ancien d’Airbus Defence and Space souhaitait acquérir «des souvenirs» pouvant entrer dans un appartement pour les offrir à son fils aîné, aussi ingénieur pour Airbus, et ayant «travaillé longtemps sur l’A380».

Mais d’autres, comme Benoît Dumay, 46 ans, étaient intéressés par des pièces plus volumineuses. L’architecte designer est ainsi reparti avec plusieurs pièces dont des panneaux latéraux de fuselage, acquis à 1500 euros pour en faire des objets d’art.

Large palette de prix

Sur les 380 lots mis en vente, la majorité des pièces étaient estimées à quelques centaines d’euros, mais certains éléments imposants, à l’instar d’un bar de classe affaires ou d’une porte d’accès à la cabine, bénéficiaient d’une estimation de plusieurs milliers ou dizaines de milliers d’euros. Et leurs prix «pourraient s’envoler», prévient le commissaire-priseur.

Les bénéfices de la vente seront reversés à la Fondation Airbus pour financer des missions humanitaires, ainsi qu’à l’association AIRitage qui œuvre à la sauvegarde du patrimoine aéronautique.

(AFP)

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