Iran: Libération de deux otages français

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IranLibération de deux otages français

Le gouvernement français a annoncé la remise en liberté de Benjamin Brière et de Bernard Phelan détenus dans une prison iranienne pour espionnage et atteinte à la sécurité du pays.

Cette combinaison d’images créée le 12 mai 2023 montre une photographie non datée mise à disposition par la famille de Bernard Phelan le 18 janvier 2023, montrant le citoyen franco-irlandais Bernard Phelan dans un lieu non divulgué et une photo non datée obtenue sur le compte Twitter de Saeid Dehghan, l’avocat de Benjamin Brière, un Français arrêté l’année dernière en Iran pour espionnage, montrant ce dernier posant pour une photo dans un lieu non divulgué.

Cette combinaison d’images créée le 12 mai 2023 montre une photographie non datée mise à disposition par la famille de Bernard Phelan le 18 janvier 2023, montrant le citoyen franco-irlandais Bernard Phelan dans un lieu non divulgué et une photo non datée obtenue sur le compte Twitter de Saeid Dehghan, l’avocat de Benjamin Brière, un Français arrêté l’année dernière en Iran pour espionnage, montrant ce dernier posant pour une photo dans un lieu non divulgué.

AFP

Le Français Benjamin Brière et le Franco-Irlandais Bernard Phelan, qui étaient détenus dans la prison de Mashhad dans le nord-est de l’Iran, ont été libérés, ont annoncé vendredi le président français et sa ministre des Affaires étrangères. Le premier, âgé de 37 ans, avait été arrêté en mai 2020 accusé d’espionnage. Le second, 64 ans, consultant en tourisme, avait de son côté été arrêté le 3 octobre 2022 pour atteinte à la sécurité nationale. Les deux hommes, qui ont toujours clamé leur innocence, ont été libérés pour raisons humanitaires alors que leur état de santé s’est particulièrement dégradé ces derniers mois.

«Libres, enfin. Benjamin Brière et Bernard Phelan vont retrouver leurs proches. C’est un soulagement. Je salue leur libération. Merci à tous ceux qui ont œuvré à cette issue», a écrit Emmanuel Macron dans un tweet.

Le chef de la diplomatie irlandaise Micheal Martin s’est dit vendredi «soulagé» de la libération du Franco-Irlandais Bernard Phelan. «Bernard Phelan a été libéré de prison en Iran et est maintenant sur le chemin du retour vers sa famille. Les sept derniers mois ont constitué une épreuve très difficile pour Bernard et sa famille et je suis heureux et soulagé qu’elle soit maintenant terminée», a déclaré M. Martin dans un communiqué.

Attendus à Paris en fin de journée

D’après le site Flightradar24, un Falcon 900 de la compagnie Airlec, spécialiste des transports aéromédicaux, a décollé de Mashhad à 14h50 locales (13h20 heure de Paris, 11h20 GMT) pour l’aéroport de Parie-Le Bourget où il devrait atterrir en fin de journée.

À l’occasion d’un échange vendredi matin avec son homologue iranien, Hossein Amir Abdollahian, la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna a précisé dans un communiqué avoir «rappelé la détermination de la France pour que les autres citoyens français encore retenus en Iran retrouvent eux aussi leur pleine liberté rapidement et bénéficient de leur droit à la protection consulaire».

Quatre ressortissants français restent encore détenus en Iran, dont Cécile Kohler et Jacques Paris, arrêtés le 7 mai 2022, «lors d’un séjour touristique» selon leurs proches ainsi qu’un consultant de 35 ans, Louis Arnaud, arrêté le 28 septembre à Téhéran alors qu’il visitait le pays. L’identité d’un autre Français détenu n’a jamais été rendue publique. La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, arrêtée en juin 2019 puis condamnée à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, a quant à elle été libérée le 10 février mais elle ne peut pour l’heure quitter le territoire iranien.

Depuis des mois, Paris dénonce sans relâche des détentions qu’il juge arbitraires, employant même le terme d’ «otages d’Etat». Comme la France, d’autres pays européens et des défenseurs des droits humains accusent Téhéran de détenir des dizaines d’étrangers sous des motifs fallacieux dans une stratégie de prise d’otages pour arracher des concessions à l’Occident. Mais face à un régime qui multiplie les emprisonnements et les condamnations à mort, la marge de manœuvre pour libérer les Occidentaux s’est fortement réduite.

(AFP)

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