Patrick Sébastien: «Le jour où je ne peux plus manger, baiser et rire, alors salut!»

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ConfidencesPatrick Sébastien: «Le jour où je ne peux plus manger, baiser et rire, alors salut!»

L’ex-animateur de France 2 se confie sur la mort et confie que si la fin est trop dure il ne va «pas tergiverser longtemps».

F.D.A.
par
F.D.A.
Patrick Sébastien a déjà préparé petit à petit le jour où il décédera.

Patrick Sébastien a déjà préparé petit à petit le jour où il décédera.

Capture d’écran TF1

À l’occasion de la sortie de son livre autobiographique baptisé «Vivre et renaître chaque jour», Patrick Sébastien a donné plusieurs interviews. C’est ainsi que dans les pages du magazine «France Dimanche», sorti en kiosques ce vendredi 7 octobre 2022, il évoque sa mort sans aucun tabou.

Il l’a avoué dans son ouvrage: le suicide, il l’a souvent envisagé. «C’est vrai, confirme-t-il. Mais je n’ai jamais eu les couilles d’appuyer sur la gâchette. Et tant mieux car, n’en déplaise à mes détracteurs, je vais bien.» Toutefois, l’ex-animateur de France 2 précise: «Il n’est cependant pas exclu que j’y parvienne un jour. Si la fin est trop dure, je ne vais pas tergiverser longtemps. Ma vie n’a pas été un festin de champagne et de caviar pour se terminer avec une pauvre compote insipide et une madeleine rassie. Le jour où je ne peux plus manger, baiser et rire, alors salut! Je suis lucide, je vois mes potes partir, et puis j’arrive à 70 balais même si, dans la tronche, j’en ai toujours 25» Mais pour l’heure, il n’a plus d’idées noires.

Pas de bonhomme en mousse sur sa croix

Patrick Sébastien a cependant déjà préparé petit à petit le jour où il partira. Il a ainsi acheté sa concession à Martel, commune du sud-ouest de la France où il vit depuis plusieurs décennies. «D’abord pour faire rapatrier le corps de mon fils auprès de moi, et aussi parce que je vis heureux ici depuis quarante ans», explique le père de Sébastien, mort dans un accident de moto alors qu’il avait 19 ans. «Le moment venu, ça fera visiter le village. Je vais faire installer de chaque côté de la tombe des bancs de rencontre afin que les gens puissent s’asseoir et papoter. J’ai commandé une jolie pierre bleue. Par contre, pour le petit bonhomme en mousse sur la croix, ils n’ont pas voulu.»

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