Bruits: une maire signe un arrêté anti coqs, chiens et pintades

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FranceBruits: une maire signe un arrêté anti coqs, chiens et pintades

Les habitants d’une commune de Meurthe-et-Moselle doivent limiter drastiquement le nombre d’animaux qu’ils détiennent.

R.M.
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R.M.
Un coq, oui, mais pas deux dans la commune d’Emberménil.

Un coq, oui, mais pas deux dans la commune d’Emberménil.

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Pour limiter les bruits des animaux, une petite commune de Meurthe-et-Moselle a adopté un arrêté drastique, anti-coqs, anti-chiens, anti-oies et anti-pintades. Il a cependant été suspendu car il a suscité un tollé.

Cet arrêté a été signé par Angeline Lamy, la maire de la commune d’Emberménil, le 11 septembre. Pour contrer les nuisances sonores, il limite la détention de certains animaux. Ainsi, détaille «L’Est Républicain», les habitants n’ont plus le droit d’avoir que deux chiens, un coq, une oie et une pintade. Les coqs, oies et pintades doivent en outre être enfermés durant la nuit.

L’arrêté est légal

Il s’agit, selon les termes de la commune de 250 habitants, de «limiter sur l’ensemble de la commune les bruits gênants occasionnés par les animaux vis-à-vis de leur intensité, leur durée, leur caractère agressif ou répétitif».

Cet arrêté a été jugé légal par la gendarmerie et la sous-préfecture. Reste que de nombreux habitants ont protesté, estimant qu’il est normal d’avoir des bruits d’animaux à la campagne ou qu’ils refusaient de tuer leurs animaux.

Face à ce tollé, l’arrêté a été temporairement suspendu, dans l’attente d’une réunion avec la sous-préfecture, explique «Le Dauphiné».

On verra s’il sera maintenu ou pas. En attendant, précise le quotidien français, il semble que certains habitants avaient déjà abattu leurs coqs, oies ou pintades surnuméraires…

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