FOOTBALLDortmund se paie Chelsea et peut rêver aux quarts de finale
Les Allemands, vainqueurs des Blues (1-0) grâce à un exploit de Karim Adeyemi, tenteront de se qualifier le 7 mars à Londres.
- par
- Simon Meier
Le Borussia Dortmund a pris une petite mais précieuse option, mercredi soir, en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Les joueurs d’Edin Terzic l’ont emporté (1-0) contre Chelsea, qui traverse sur le terrain une période aussi morne qu’il s’est montré flamboyant sur le marché des transferts.
La première période a vite épousé un scénario quasi immuable. Le Borussia Dortmund a pris le jeu à son compte, laissant le soin aux hommes de Graham Potter d’opérer en rupture. Mais les Allemands, s’ils ont fait preuve d’un allant assez formidable dans une ambiance incandescente, ont toutefois manqué de précision et de promptitude dans l’approche finale. Les Londoniens à l’inverse, dès lors qu’ils quittaient leur manteau de prudence pour se déployer vers l’avant, se sont montrés très tranchants.
Un fol éclair
João Felix, prêté par l’Atlético Madrid cet hiver, a eu deux opportunités d’ouvrir le score pour les Blues. Mais le joyau portugais, démarqué aux 11 mètres, n'est pas parvenu à cadrer sa frappe (32e); puis au terme d’un joli mouvement, il a ajusté la barre transversale d’un Gregor Kobel battu (38e).Chelsea, qui ne parvient pas à trouver le bon régime en Premier League (10e rang), a pris de l’assurance en seconde période. Mais le portier zurichois du Borussia a parfaitement détourné le coup franc de Reece James (55e). Et dix minutes plus tard, dans la continuité d’un corner anglais, Karim Adeyemi a fait basculer la rencontre en un fol éclair. Parti à quelque 70 mètres de ses propres buts, l’international allemand s’est lancé dans une chevauchée que personne n’est parvenu à interrompre, avant de trouver encore la lucidité de tromper Kepa Arrizabalaga (63e).
Le Signal Iduna Park redoublait alors d’ardeur et de décibels. Les jaune et noir, désormais avant tout déterminés à l’idée de préserver leur avantage, ont plié en fin de rencontre. Mais ils ont refusé de céder, à l’image d’Emre Can, qui venait sauver in extremis, sur sa ligne, un ballon que Gregor Kobel avait freiné sans arrêter sur une frappe de Souleymane Coulibaly (78e).
Le gardien helvétique, qui a capté un tir de João Felix à la 84e, s’est encore montré étincelant en s’envolant sur un essai d’Enzo Fernandez à la 95e. Le stade pouvait exploser. Tout se jouera le 7 mars à Stanford Bridge.