MotocyclismeC’est officiel, Suzuki veut quitter la MotoGP
A cause d’une situation économique compliquée, le constructeur japonais va se retirer du championnat du monde de MotoGP fin 2022, malgré un contrat jusqu’en 2026.
- par
- Jean-Claude Schertenleib
Alex Rins, ici lors du GP d’Espagne fin avril, à Jerez de la Frontera, aurait appris la nouvelle début mai.
AFPDans le paddock du circuit Bugatti, au Mans, où se déroule ce week-end le GP de France, les caméras et les grands éclairages sont rassemblées autour des camions Suzuki. Ce matin, à 10 heures locales, la marque japonaise a officialisé ce qui avait filtré au lendemain du GP d’Espagne: il y aura un constructeur de moins en MotoGP en 2023 et des centaines de personnes, dont deux pilotes de très haut niveau, Joan Mir et Alex Rins, recherchent désormais du travail.
Le communiqué officiel de Suzuki est aussi court que cru: «Suzuki Motor Corporation est en discussion avec Dorna en ce qui concerne la possibilité de mettre un terme à sa participation au MotoGP à la fin 2022. Malheureusement, la situation économique actuelle et le besoin de concentrer nos efforts sur les grands changements en cours dans le cadre des véhicules à moteur, obligent Suzuki de diminuer ses coûts et ses ressources humaines pour développer de nouvelles technologies. Nous aimerions exprimer notre plus profonde gratitude au team Suzuki Ecstar, à tous ceux qui ont soutenu les activités sportives de Suzuki pendant des années et à tous les fans de la marque qui nous ont apporté leur enthousiasme.»
Précisons qu’il y a quelques mois, Suzuki avait signé un nouveau contrat avec Dorna, le promoteur du championnat du monde, pour poursuivre ses activités jusqu’en 2026.