Ski alpin: Odermatt, le géant à battre

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Ski alpinOdermatt, le géant à battre

Le géant de Val-d’Isère se présente comme un nouveau test pour Marco Odermatt. Le Nidwaldien n’a pas encore manqué de podium cette saison.

Rebecca Garcia Val-d'Isère
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Rebecca Garcia Val-d'Isère
Marco Odermatt a de quoi sourire en ce début de saison.

Marco Odermatt a de quoi sourire en ce début de saison.

Getty Images via AFP

Contrairement aux courses américaines, Marco Odermatt n’aura pas Aleksander Aamodt Kilde pour le dépasser à l’arrivée. Le Nidwaldien se présente comme le grand favori du géant de Val-d’Isère samedi, et ce malgré les nombreuses disciplines dans lesquelles il s’aligne. «Je me suis entraîné deux jours ici», a-t-il affirmé, serein mais fatigué, à la veille de l’épreuve.

Odermatt l’a déjà montré cette saison, il est en grande forme. Après sa victoire à Sölden et ses podiums à Lake Louise et Beaver Creek, nul doute qu’il a fait le plein de confiance avant de continuer la tournée en Europe. Il a toutefois nuancé: «Je me suis beaucoup entraîné en vitesse après Sölden. On va voir ce que ça peut donner.»

Son coéquipier Justin Murisier s’est lui présenté dans un état de forme un peu plus mitigé, lui qui passait sur la table d’opération pour une hernie discale il y a deux mois à peine. «Il me manque de la stabilité dans la jambe gauche», a expliqué le Valaisan sans aucune langue de bois.

Autrement dit, il n’est pas encore à 100% de ses capacités, mais pas question de rester sur son canapé au lieu de disputer des courses. «Skier avec la jambe qui tremble en descente ne me fait pas peur, car j’ai déjà connu ces problèmes-là.»

Mais quel résultat vise-t-il lors du géant? «C’est irréaliste d’imaginer un podium, mais j’espère obtenir un bon résultat et me mettre en confiance pour Alta Badia», a répondu le skieur, réaliste.

Un autre sérieux concurrent en lice n’est autre que Loïc Meillard. Le skieur d’Hérémence a lui aussi participé à la tournée américaine, mais il n’a pas obtenu les résultats espérés. Il se dit tout de même assez détendu à l’aube du géant et du premier slalom de la saison. «Je me réjouis!»

La menace norvégienne

Face aux Suisses, il y a bien des skieurs dont il faut se méfier. À commencer par le prodige Lucas Braathen. Quatrième à Sölden en octobre, deuxième aux finales de Courchevel/Méribel en mars dernier: le Norvégien se plairait à dépasser Odermatt. «Je pense que c’est celui qui tourne le plus vite», a affirmé le skieur de l’an 2000. Le dépasser est-il possible? «Sur des courses, oui.» Et Braathen espère bien commencer à Val-d’Isère.

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