FranceAgression du petit-neveu de Brigitte Macron: trois personnes jugées ce mercredi
Jean-Baptiste Trogneux, 30 ans, avait été tabassé lundi soir, dans le centre-ville d’Amiens.
Trois individus soupçonnés d’avoir agressé le petit-neveu de la Première dame française Brigitte Macron seront jugés ce mercredi après-midi en comparution immédiate, tandis qu’une adolescente sera présentée à un juge des enfants, a-t-on appris mercredi de source policière.
Lundi soir, dans le centre-ville d’Amiens, peu après une interview du président français au journal télévisé, le petit-neveu de Mme Macron, Jean-Baptiste Trogneux, 30 ans, a été reconnu et pris à partie par un groupe qui participait à une «casserolade» (concert de casseroles) contre la loi sur les retraites, a raconté à l’AFP son père, Jean-Alexandre Trogneux.
Les agresseurs l’ont frappé à la tête, aux bras et aux jambes, injuriant «le président, son épouse et notre famille», a-t-il décrit. Huit personnes ont rapidement été interpellées.
Trois d’entre elles doivent être jugées en comparution immédiate mercredi, a indiqué à l’AFP une source policière. L’audience est prévue à 14h, selon Jean-Alexandre Trogneux et une source proche du dossier.
Une adolescente de 16 ans sera de son côté présentée à un juge des enfants, alors que quatre autres hommes ont eux été libérés, a-t-on précisé. Toujours selon cette source, six des huit interpellés étaient connus des services de police.
Jean-Baptiste Trogneux, qui souffre notamment selon son père «d’une ou deux côtes cassées», de «doigts foulés» et «présentait au scanner un hématome», a reçu quatre jours d’interruption totale de travail, de source policière.
Le président français Emmanuel Macron a dénoncé mardi une agression «inacceptable» et «inqualifiable», une attaque également fustigée par des élus de droite comme de gauche dans le pays.
Brigitte Macron s’est de son côté indignée, dans une déclaration transmise à l’AFP, de «la lâcheté, la bêtise et la violence» des auteurs de l’agression.
Les concerts de casseroles n’ont pas cessé depuis le passage en force par l’exécutif et la promulgation mi-avril de la très contestée réforme des retraites qui a déclenché une vague de colère dans le pays.