Fribourg-Gottéron grand gagnant d’un calendrier inéquitable

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Les Dragons, vainqueurs de leur quart de finale en sept matches, ont eu deux jours de repos de plus que Lausanne, leur adversaire en demi-finale (acte I lundi 20 heures à la BCF Arena), qui aura aussi disputé sept rencontres.

Ruben Steiger
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Ruben Steiger
Christian Dubé, entraîneur de Fribourg-Gottéron, peut sourire. Son équipe bénéficie de deux jours de repos de plus que Lausanne, son adversaire en demi-finales des play-off.

Christian Dubé, entraîneur de Fribourg-Gottéron, peut sourire. Son équipe bénéficie de deux jours de repos de plus que Lausanne, son adversaire en demi-finales des play-off.

Urs Lindt/Freshfocus

Fribourg-Gottéron s’est qualifié jeudi dans la douleur pour les demi-finales des play-off de National League au terme d’une série remportée 4-3 contre Lugano. Christian Dubé a donné un jour de pause (vendredi) à ses joueurs. Ceux-ci ont repris le chemin de la glace samedi, par une session optionnelle, avant de s’entraîner dimanche. De quoi préparer la suite de façon optimale.

Tout l’inverse de Lausanne, son adversaire dans le dernier carré (acte I lundi 20 heures à la BCF Arena). Les Lions ont eux aussi été contraints de s'employer pendant sept rencontres pour se débarrasser de Davos en quarts de finale. Mais, contrairement aux Dragons, la troupe de Geoff Ward, qui a conclu sa série contre les Grisons samedi, n’a bénéficié que d’une journée de repos entre les deux tours de play-off.

Deux raisons expliquent ces 48 heures de différence. Le calendrier fractionné mis en place par la National League depuis deux saisons et la trêve sportive du vendredi de Pâques.

La ligue a décidé, depuis deux saisons, de décaler le début des différents quarts de finale afin de proposer du hockey aux diffuseurs et aux fans tous les soirs. Une excellente initiative pour tous les passionnés de ce sport. Mais aussi pour les deux meilleures équipes de l’exercice régulier.

Elles commencent les play-off en premier, ce qui signifie qu’en cas de qualification en demi-finales, elles bénéficient d’office d’un jour de repos supplémentaire qu’un autre qualifié qui a disputé le même nombre de parties en quarts.

Une solution simple existait

Fribourg-Gottéron, grâce à son deuxième rang, méritait cet avantage glané à la sueur de son front. C’est la deuxième journée qui s’avère plus problématique. L’innovation se heurtant à la tradition.

Le championnat de Suisse a historiquement toujours pris congé le Vendredi-Saint. La National League ne fait ainsi que de suivre la coutume. Mais à l’époque, les matches de play-off avaient lieu simultanément les mardis, les jeudis et les samedis.

Lausanne s’est qualifié seulement samedi pour les demi-finales.

Lausanne s’est qualifié seulement samedi pour les demi-finales.

Pascal Muller/Freshfocus

Il est regrettable qu’à un moment aussi décisif du championnat, pareille disparité existe entre deux formations luttant pour le même objectif. Pourtant, une solution toute simple existait. Il suffisait d’avancer le début des play-in (mercredi 6 mars au lieu du jeudi 7) et des play-off (vendredi 15 mars au lieu du samedi 16) de 24 heures.

Les quarts de finale auraient pris fin jeudi au plus tard et les demi-finales auraient commencé lundi. La tradition aurait été respectée. Sans léser qui que ce soit.

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