Etats-Unis – Biden s’attaque à la réduction de gaz super-polluants

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États-UnisBiden s’attaque à la réduction de gaz super-polluants

Mardi, le président américain a demandé au Congrès de se pencher sur un amendement à un traité international, afin de fortement réduire les hydrofluorocarbures (HFC).

Joe Biden s’engage pour limiter la pollution environnementale.

Joe Biden s’engage pour limiter la pollution environnementale.

Reuters

Le président américain Joe Biden a demandé mardi, au Congrès des États-Unis, de ratifier un amendement à un traité international visant à fortement réduire les hydrofluorocarbures (HFC), des gaz à effet de serre extrêmement nocifs pour le climat.

Le démocrate a exhorté le Sénat à soutenir la ratification de l’amendement de Kigali au Protocole de Montréal, signé par 124 pays et qui prévoit l’élimination progressive des HFC. Utilisés dans la réfrigération, l’air conditionné, certains aérosols et la fabrication de mousses isolantes, les HFC sont de redoutables gaz à effet de serre.

Les États-Unis ont joué un rôle central dans la rédaction de l’amendement, qui appelle les États à réduire les HFC de 85% d’ici 2036 – un objectif repoussé de quelques années pour d’autres pays.

Retournement de l’administration Trump

Si l’accord est respecté, il pourrait réduire de 0,5°C le réchauffement mondial d’ici 2100, selon les experts. Mais Washington ne l’a pas ratifié après un retournement de l’administration de l’ancien président Donald Trump sur les règles américaines visant à réduire l’utilisation de ces produits chimiques.

«La ratification par les États-Unis ferait progresser les intérêts américains en (leur permettant) de rester en tête du développement et du déploiement d’alternatives aux HFC, en garantissant l’accès à des marchés de réfrigération et de refroidissement en croissance rapide à l’étranger et en stimulant les investissements américains, les exportations et la croissance de l’emploi dans ce secteur», a plaidé M. Biden dans sa lettre au Sénat.

Les hydrofluorocarbures sont utilisés depuis les années 1990 en remplacement des CFC (chlorofluorocarbures), principaux responsables de la destruction de la couche d’ozone, et qui avaient pour cette raison été interdits dans le cadre du Protocole de Montréal.

(AFP)

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