La BBC recommande à ses employés de supprimer TikTok

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La BBC à ses employés«Sauf raisons professionnelles, vous devez supprimer TikTok»

Le géant de l’audiovisuel britannique a conseillé à son personnel de supprimer TikTok des téléphones professionnels. Cette demande emboîte le pas de plusieurs institutions occidentales méfiantes face au réseau social chinois.

TikTok, dont la société mère, ByteDance, est chinoise, fait l’objet d’une surveillance croissante des Occidentaux en raison de craintes que Pékin ne puisse accéder aux données des utilisateurs à travers le monde.

TikTok, dont la société mère, ByteDance, est chinoise, fait l’objet d’une surveillance croissante des Occidentaux en raison de craintes que Pékin ne puisse accéder aux données des utilisateurs à travers le monde.

AFP

Dans un mail envoyé dimanche à ses employés, la BBC a demandé qu’ils n’installent pas TikTok sur un appareil d’entreprise, «sauf pour raison professionnelle justifiée». «Et si vous n’en avez pas besoin, vous devez le supprimer», est-il ajouté.

Ces nouvelles consignes interviennent alors que le Royaume-Uni a déjà interdit, la semaine dernière, TikTok sur les appareils gouvernementaux. Cela après Washington et la Commission européenne, qui ont mis en place des interdictions similaires.

«La BBC prend très au sérieux la sécurité de ses systèmes, de ses données et de son personnel. Nous examinons constamment les activités sur les plateformes tierces, y compris TikTok, et nous continuerons à le faire», a indiqué un porte-parole du groupe. «Nous tenons également à préciser que son utilisation sur les appareils de la BBC est toujours autorisée à des fins éditoriales et de marketing.»

Surveillance croissante de l’Occident

TikTok, dont la société mère, ByteDance, est chinoise, fait l’objet d’une surveillance croissante des Occidentaux en raison de craintes que Pékin ne puisse accéder aux données des utilisateurs à travers le monde.

Le réseau social a reconnu en novembre que certains employés en Chine pouvaient accéder aux données d’utilisateurs européens et a admis en décembre que des employés avaient utilisé ces données pour traquer des journalistes. Mais le groupe nie farouchement tout contrôle ou accès du gouvernement chinois à ses données.

(AFP)

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